Survivants13 (ancien "Survie 13 françafrique bas les masques")

5.5.2013

MADAGASCAR – La françafrique n’est pas morte, elle y est bien vivante

Filed under: Résistance africaine — kel @ 15:31

GTT International Genève – Collectif des Patriotes Malgaches – 22 avril 2013

Madagascar nage en pleine françafrique depuis précisément 4 ans. Actuellement, on entame les dernières étapes avec les élections prévues à partir du 24 juillet 2013 qui, selon la logique françafricaine, devraient légitimer les putschistes esclaves de l’ancienne puissance coloniale.
Le schéma est classique sur le continent africain, le « putschwashing » est déjà passé par la Côte d’ivoire, la Mauritanie, le Mali et maintenant au tour de Madagascar. Le mode opératoire présenté dans le tableau suivant reste le même dans tous les pays concernés :

1- Préparation minutieuse du putsch :
– Recrutement des « collabos » qui vont accomplir la mission. Profil psychologique commun : acculturés, assoiffés d’euros et de pouvoir, arrivistes,
– Deal : Bourses pour les enfants, nationalité française, plusieurs liasses d’euros,…
– Plusieurs réunions en France (Marcoussis par exemple) et à Madagascar (Ambatobé) afin de peaufiner le plan, (Réalisée)

2- Insécurité et quelques troubles qui marquent le début de l’opération. (Réalisée)

3- Diabolisation du Président de la République en place (Affaire Daewoo) (Réalisée)

3- Médiamensonges par la médiatisation nationale et internationale de la diabolisation (Viva, RFI, F24, AFP,…) – (Réalisée)

4- Montée en puissance des troubles pour provoquer le pouvoir en place (Réalisée)

5- Prise / attaque des lieux-clé du pouvoir notamment la radio TV et le Palais présidentiel par une FOULE (mais pas tout un peuple !) bien déterminée, préparée et recrutée (donc payée) pour cette tâche (ex : 7 février 2009).
La réaction défensive du gouvernement légitime est interprétée comme un « massacre ou une répression aveugle et sanglante sur une population innocente »
==> Le chaos s’installe (Réalisée)

6- Mise en place d’un régime de transition conduit par un laquais de la France et qui aura comme missions : engager la réconciliation nationale et mettre en place des élections « démocratiques, libres et transparentes ». (En cours)

7- Préparation et mise en place de tous les instruments permettant de contrôler les élections au profit du candidat de la Françafrique avec la participation de tous les valets et serviteurs nationaux du système (CNOE, CENIT, CES,…) (En cours)

8- Les observateurs et experts électoraux internationaux sont constitués majoritairement d’organismes satellites de la Françafrique (OIF, COI,…) (En cours)

9- Jour J : Qui est élu(e) ? Le ou la candidate de la Françafrique à l’issue d’un mécanisme de fraude électorale savamment organisée. (A venir)

10- Les médias prennent le relais. AFP, RFI et autre France24 se pressent de proclamer « leurs résultats » qu’ils qualifient de provisoires (un semblant de précaution). (A venir)

11- Dans la foulée même, Communiqué de l’Elysée qui annonce à son tour les résultats qui prennent cette fois-ci un caractère définitif et reconnaît « la régularité et la transparence » du scrutin. S’ensuit la félicitation de la personne « élue » et l’appel à la reconnaissance internationale. (A venir)

12- Reconnaissance de la Communauté Internationale à commencer par l’ONU (A venir)

Posons-nous les bonnes questions :
– Jusqu’à quand accepterons-nous ce néo-colonialisme de la France ?
– Jusqu’à quand accepterons-nous d’être les éternels vassaux et esclaves de la France ou de tout autre pays étranger ?
– Jusqu’à quand accepterons-nous que l’avenir de notre pays se décide à Paris ?
– Qui est-ce qui doit profiter des richesses de Madagascar ? Les Malagasy ou les étrangers ?
– Est-ce normal que 80% des Malagasy soient dans une situation de pauvreté extrême alors que le pays dispose de ressources naturelles exceptionnelles capables largement de subvenir aux besoins de ses 22 millions de population ?

Il devient urgent que les Malagasy se réveillent et prennent en main la destinée de leur pays en commençant par se débarrasser de ces acculturés, mafias, pilleurs, traîtres, revanchards et criminels qui ne connaissent ni foi ni loi, qui ignorent ce qu’est l’intérêt général. Ce sont eux qui perpétuent la Françafrique. Le combat n’est certes pas facile mais, notre salut en dépendra.

Nous ne sommes pas pauvres mais NOUS AVONS ETE APPAUVRIS

http://gtt-international.blogspot.fr/

2.5.2013

Aminata Traoré : la militarisation pour le contrôle des ressources africaines fait partie de l’agenda (Camus Ali)

Filed under: Contributions - apports,Résistance africaine — kel @ 19:43

29 avril 2013

Ceux qui voyaient dans la présidence d’Hollande la fin de la Françafrique ou une politique africaine de la France plus équitable, peuvent enfin se faire à la cruelle évidence de la realpolitik. Aminata Traoré, la militante altermondialiste malienne, n’a pas eu son visa Schengen, sur instruction de la France à tous les pays de l’espace Schengen. Aminata Traoré paierait-elle cash sa prise de position audacieuse, contre l’intervention française au Mali, qui selon elle cacherait à peine de gros intérêts miniers et géostratégiques au Mali et dans la sous région ? La France n’a pas d’amis elle n’a que des intérêts disait le Général De Gaule, et les intérêts eux, s’accommodent très mal de toutes voix discordantes. L’ancienne ministre de la culture malienne et porte-flambleau du « Non à l’intervention militaire étrangère au Mali » livre à cameroonvoice son sentiment après cette déconvenue

 

Cameroonvoice : Nous avons appris avec stupéfaction que les autorités françaises ont refusé de vous accorder un visa d’entrée en France pour participer à une réunion publique le 22 avril dernier. Pouvez vous nous confirmer cette information ?

Aminata Traoré : En fait, j’ai été invitée par Die Linke, un parti de gauche allemand, et des militants français. Je devais faire un tour à Berlin et par la suite donner une conférence à Paris et Lille. J’avais un visa de circulation de 4 ans de l’espace Schengen qui a expiré au mois de Février.

Quand je me suis rendue à l’ambassade d’Allemagne pour solliciter un droit d’entrée dans l’espace Schengen, ils m’ont accordé un visa de trois jours uniquement pour leur pays en me notifiant que la France a donné des instructions pour qu’aucun pays de l’espace Schengen ne m’accorde de visa.

Il y avait donc une interdiction de circulation dans l’espace Schengen vous concernant, dont vous ignoriez totalement l’existence ?

Non non, on ne me l’avait pas notifié avant, c’est à la faveur de ce voyage que je l’ai su. J’ai été autorisée à aller en Allemagne et à revenir au Mali directement sans fouler le sol de l’espace Schengen mis à part l’ Allemagne. Je ne sais pas si c’était une exception allemande, ou si les autres pays de l’espace Schengen pourront m’accorder la même « faveur ».

Ma liberté de circuler est maintenant restreinte. Les consulats européens échangent entre-eux, des listes de personæ-non-grata, et les dispositions changent selon la gravité du délit entre guillemets. En ce qui me concerne, je ne sais pas ce que l’on me reproche. Dans mon cas, j’ai eu la chance d’avoir cette ouverture de la part de l’Allemagne, mon compatriote Oumar Mariko ( Secrétaire général du SADI, Ndlr), lui il n’a pas pu voyager du tout.

Vos prises de position contre l’intervention militaire des forces étrangères au Mali et notamment celle de la France ne seraient pas la cause de cette interdiction ?

Certainement, sinon je ne comprends pas pourquoi, la France et surtout les membres de ce gouvernement de gauche, qui m’ont reçu et qui me connaissent parfaitement le feraient. En principe, nous partageons les même idées.

Sauf que, la France considère son intervention au Mali comme une réussite politique et militaire, c’est le Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui l’a dit et ce success story de leur point de vue exige certainement un verrouillage, qu’il n’ y ait pas de critiques, puisque l’unanimité leur réussit si bien ! Vous vous souvenez bien que toutes les résolutions concernant cette guerre ont été adoptées à l’unanimité au Conseil de sécurité des Nations Unies, et avant-hier ( mardi 23 avril Ndlr) ils viennent aussi de voter à l’ unanimité à l’ Assemblée nationale et au Sénat français pour la prolongation de l’Opération Serval au Mali.

Le pouvoir politique a changé de main en France voilà bientôt un an et on peut constater pour le déplorer avec cette opération que la politique africaine de la France, demeure toujours la même.

Elle demeure inchangée et il ne nous le cache pas. Le Général De Gaulle l’a dit : « la France n’a pas d’amis mais des intérêts ». Peut-être c’est nous qui nous faisons des illusions, François Hollande l’a d’ailleurs répété récemment en parlant dossier Centrafricain quand François Bozizé l’appelait à l’aide. Il lui a fait savoir que la France défendait ses intérêts et ses ressortissants.

Nous l’apprenons peut-être à nos dépens, parce qu’on se disait aussi que les temps ont changé et puisqu’ils sont confrontés aux mêmes difficultés que nous, liées au même environnement économique international, avec les questions d’aide, de chômage de pauvreté etc. Mais à la lumière de ce qui se passe, il y a une grille de lecture qui s’applique à l’Afrique, on est considéré comme des pays en faillite, pas de d’états, pas d’ armées, ils peuvent faire la pluie et le beau temps et ne tolèrent pas de voix discordantes.

Ils ne tolèrent pas de voix discordantes, pourtant ils se clament chantre de la liberté de la d’expression. Peut-on interpréter cette interdiction de territoire comme une entrave à la liberté d’expression, puisque vous avez un point de vue discordant ?

 

Oui ! Pourtant moi je n’ ai pas changé, tout ceux qui me suivent depuis savent que j’ai pas changé de discours ceux sont les mêmes idées que je véhicule. Je ne m’attaque à personne, je condamne tout simplement un système économique mondial cynique et la guerre fait parti de ce système.

Aujourd’hui la militarisation pour le contrôle des ressources de l’Afrique fait parti de l’agenda. C’est ce que j’ai dit et c’est ce qu’ eux mêmes ils reconnaissent ! Alors moi malienne, pourquoi je n’ai pas le droit de poser ce regard sur les réalités de mon pays en guerre !

Comment envisagez-vous l’avenir du Mali et de la sous-région suite à cette intervention militaire française appuyée par des troupes africaines ?

Je pense que les troupes africaines sont mises à contribution, et comme je l’ai déjà dit dans mon manifeste ce n’est pas notre guerre, nous sommes entrés dans une phase de la globalisation qui implique la diplomatie économico-offensive et la militarisarisation.

Mais seulement, Al Qaida est une réalité et en même temps une aubaine, elle permet aux dirigeants Africains qui ont mal géré de dire maintenant que la priorité c’est la lutte contre le terrorisme et aux puissance étrangères de dire faisons cause commune luttons d’abord contre le terrorisme.

Et moi je dis que le véritable terrorisme c’est la misère, c’est les injustices, parce que je sais qu ‘une bonne partie des combattants des djihadistes sont avant tout, des jeunes désespérés sans boulot, ils n’ont pas de visas et se font recruter à la fois par les narcotrafiquants et les djihadistes. C’est cette réalité qu’il nous faut regarder maintenant de près.

Quelles leçons devrons nous tirer de la situation au Mali et de ce qui vous arrive à vous ?

Je souhaite que les Maliens et les Africains s’ouvrent grandement les yeux et les oreilles et se disent qu’en réalité, il n’y a pas un cas malien. Ce qui se passe aujourd’hui au Mali est l’illustration d’une nouvelle étape de la politique de mainmise sur les ressources du continent, notamment les ressources énergétiques, sans lesquelles la sortie de crise, la croissance et la compétitivité ne sont pas envisageables par l’Occident.

Au lieu de jouer cartes sur table et changer les règles du jeu on préfère, nous écrire un autre histoire, nous humilier, nous culpabiliser. Avec tout ce qui se passe je considère que le Mali est humilié, il y a donc aucune raison d’en ajouter en gardant le silence et c’est ce que tout le monde fait, et les occidentaux le savent pertinemment.

Raison pour laquelle, je me réjouis aujourd’hui de ce soutien international parce qu’il y a énormément de gens qui ne comprennent pas, quelque soit la différence de lecture qu’un tel traitement me soit réservé. C’est donc une nouvelle phase de la décolonisation de l ‘Afrique. Il nous appartient maintenant à nous mêmes de voir ou sont les véritables défis.

http://www.michelcollon.info/Aminata-Traore-la-militarisation.html

 

16.4.2013

Marche Panafricaniste de soutien au Président Gbagbo: Mobilisation et réussite totales!

Filed under: COTE D'IVOIRE,Résistance africaine — kel @ 18:23

 http://www.civox.net/Marche-europeenne-de-soutien-au-President-Gbagbo-Mobilisation-et-reussite-totales_a2603.html

 

Marche européenne de soutien au Président Gbagbo: Mobilisation et réussite totales!

A l’appel du Cri-Panacricain d’Abel Naki, patriotes ivoiriens, panafricanistes et Français se sont mobilisés en grand nombre ce week-end pour exiger la libération du Président Laurent Gbagbo et commémorer le  11 avril 2011. Les manifestants sont venus de différents pays européens ainsi que des provinces françaises pour regagner Paris. Cette mobilisation tous azimuts répondait au  caractère européen de la manifestation, selon l’appel des organisateurs. Une manifestation qui a débuté par une longue marche. Elle a conduit les manifestants de la place Clichy à la place Stalingrad. Plusieurs drapeaux de pays africains étaient biens visibles pour démontrer le caractère panafricain de la manifestation. Tee-shirts et bandéroles aux messages divers et à l’effigie du Président Gbagbo étaient naturellement bien visibles également. Entre quelque sonorités musicacales et interventations des animateurs de la marches, les manifestants scandaient tout au long de leur parcours: « Libérez Gbagbo! Libérez Gbagbo! ». L’on pouvait également lire  » Libérez Gbagbo » sur un grand ballon orange portant l’effigie de Laurent Gbagbo, s’élévant au-dessus des marcheurs. Tel était le message et l’exigence essentiel des manifestants.A la place Stalingrad, ce fut le moment des interventions des différents leaders d’Associations, des Représentants de Partis politiques et des responsables de délagations. Après  le discours de bienvenu prononcé par Brigitte Kuyo, ex-Représentante du FPI en France, les manifestants ont entendu les différents intervenants aux messages variés mais demeurant dans le cadre de la résistance qu’ils mènent depuis plus de deux ans.

Pour le moins que l’on puisse dire, cette énième manifestation de soutien au Président Gbagbo a connu une mobilisation et une réussite totales. Il faut tout de même déplorer qu’elle fut, pour certains, l’occasion de frustrer leurs camarades. Topo Léontine, Présidente de Femmes Patriotes Ivoiriennes de France et de l’Union pour la Résistance de France, ne cache pas son mécontentement, après avoir été manifestement empêchée de prendre la parole, à travers une mise en scène dont certains pourraient se servir pour attester le contraire.

Il faut noter que la manifestation de ce week-end s’inscrivait  également dans le cadre d’une série de manifestations relatives à  la commémoration du 11 avril 2011, le jour du coup d’Etat ayant entrainé la  chute du Président Laurent Gbagbo et la mort de milliers d’ivoiriens. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu dans la journée du jeudi 11 avril à La Haye, à proximité de la prison de Scheveningen où est incarcéré le Président Gbagbo, une manifestaion de commémoration du 11 avril 2011, organisée par le Cri-Panafricain de Willy Bla et le CODESCI de Atsin Kouassi. Toujours dans le même cadre, dans la soirée du jeudi 11 avril a eu lieu à Paris une autre cérémonie de commémoration du 11 avril 2011 à la place de la Bastille, organisée par l’Union de la Résistance ivoirienne de France, présidée par Topo Léontine.

Ce 13 avril 2013, tous, Le Cri Panafricain d’Abel Naki, le MFIRA de Monique Berthélot, venu de Lyon, le CODESCI de Atsin Kouassi et Christine Zékou, le COJEP-France de Zap Krasso, le Cri-Panafricain de Willy Bla, le NPR de Blaise Pascal Logbo, les Représentations du FPI et de l’UNG, les Femmes Patriotes ivoiriennes de France de Topo Léontine, les 3000 pour la Côte d’Ivoire de Anne Gnizako, le CRD de Pacôme Zégbé, le Mouvement « Gbagbo free », l’Association « Les enfants de Côte d’Ivoire » de Franck Ségot Lutté, le CPAD de Séri Zokou, etc.., étaient mobilisés pour exiger la libération du Président Laurent Gbagbo et marquer leur détermination à aller jusqu’au bout pour obtenir sa libération.

ZEKA TOGUI.

Voir les images de la manifestation sur facebook par ce lien:

http://www.facebook.com/photo.php?fbid=272048559597938&set=a.272048479597946.1073741839.100003783888397&type=3&theater


NOTES;

1-Cri Panafricain: Le CRI-Panafricain, précédemment dénommé (Congrès pour la renaissance ivoirienne et panafricaine) en abrégé CRI-Panafricain, devient « Le Cri panafricain ». Le premier groupe de mot (le Cri) étant défini comme le cri de douleur, le cri de la colère et le cri de la liberté des peuples africains. Fini donc l’appellation : Congrès pour la renaissance ivoirienne et panafricaine.
2-CODESCI: Comité de Défense des Institutions et de la Souveraineté de la Côte d’Ivoire
3-MFIRA: Mouvement des Femmes ivoirienne du Rhône-Alpes.
4-AFPI: Association des Femmes patriotes ivoiriennes (de France)
5-CRD: Congrès pour la Résistance et la démocratie
6-Cri-Panafricain: Conseil pour la résistance ivoirienne et panafricaine.
7-NPR: Nouveau Parti pour le Rassemblement.
8-CPAD: Comité de pilotage des Actions de la Diaspora.

14.4.2013

11 AVRIL 2011 – 11 AVRIL 2013 : DES MOTS POUR ESPERER EN DEMAIN

Filed under: COTE D'IVOIRE,Manifestations,Résistance africaine — kel @ 08:58

Ce n’est certainement pas le fait du hasard si vous lisez et entendez ces mots aujourd’hui. Il y a exactement deux ans que la Côte d’Ivoire a changé de visage. Quand nous remontons le temps, il nous revient quelques images fortes. Il y a peu de mots possibles, ce sont surtout des images pénibles qui reviennent en boucle.

Est-ce la fin d’une épopée ? Celle d’une Côte d’Ivoire digne et debout, qui, depuis 2000, ne voulait plus vivre selon les humeurs et intérêts de nos ‘’ancêtres’’ les Gaulois. Est-ce La fin du désir de liberté d’un peuple ?

Au-delà de l’humiliation absolue devant le kidnapping d’un chef d’Etat en fonction filmé en direct, c’est le surréalisme de cette désinvolture de la France qui nous peine encore… Même 730 jours après, nous restons sans voix devant un tel scénario. Notre émotion reste intacte, le temps n’y fait rien. Nous connaissons par cœur ces images, mais chaque fois, nous n’arrivons pas à les croire réelles.

Depuis le 11 avril 2011, de nombreux Africains, Occidentaux et démocrates du monde entier se sont sentis Ivoiriens, parce que ces avions et chars français qui ont bombardé la résidence du Président de la République de Côte d’Ivoire, ont attaqué l’idée même de la Démocratie, de la Liberté et de la Souveraineté d’un peuple. Ces avions, ces chars et ces soldats français, en attaquant la résidence présidentielle, ont attaqué notre pays la Côte d’Ivoire. Et cela, nous ne pouvions l’imaginer…

Pour nous, le 11 avril 2011 est à jamais lié au courage exceptionnel d’un homme, Laurent GBAGBO, et de milliers de jeunes gens et de jeunes filles. Paix aux âmes des disparus, encouragements aux exilés et notre sympathie aux prisonniers politiques. Nous croyons que les images du kidnapping du Président Laurent GBAGBO font d’eux des Héros. Ils n’ont pas manqué le rendez-vous de l’Histoire : ils ont d’ailleurs honoré la Côte d’Ivoire et l’idée qu’on peut se faire du Courage et de l’Honneur.

Mais la solution politique existe pour que la Côte d’Ivoire redevienne un Etat de droit et que les Ivoiriens cesse de s’entredéchirer. Elle a été rappelée par Laurent GBAGBO a plusieurs reprises :

« J’ai été arrêté sous les bombes françaises. Le 11 avril, une cinquantaine de chars français encerclaient ma résidence pendant que les hélicoptères bombardaient. C’est l’armée française qui a fait le travail et elle m’a remis aux forces d’Alassane Ouattara, qui n’étaient pas encore les forces régulières. » (Extrait de l’intervention de Laurent GBAGBO du 05 décembre 2011 devant la CPI)

« Nous avons besoin de la démocratie…La démocratie, c’est le respect des textes. Qui ne respecte pas le Constitution, n’est pas démocrate. C’est parce que j’ai respecté la Constitution que je suis ici. Je compte sur vous parce que je souhaite que tous les Africains qui me soutiennent et qui sont tout le temps ici devant la Cour, devant la prison, qui sont dans leurs pays en train de manifester, en train de marcher, tous ces africains-là comprennent que le salut pour les Etats africains, c’est le respect des Constitutions que nous nous donnons et des lois qui en découlent. »(Extrait de l’intervention de Laurent GBAGBO du 28 février 2013 devant la CPI)

Pendant que le Président Hollande reçoit OUATTARA à l’Elysée ce jeudi 11 avril à 16h après avoir reçu NGUESSO, BONGO, COMPAORE, DEBY,… contrairement à ses promesses de rupture avec la Françafrique, nous manifesterons ici devant l’Assemblée Nationale pour rappeler les Députés à leur devoir de contrôle de l’activité gouvernementale surtout en matière de politique étrangère, car ne l’oublions pas, la France agit au nom du peuple français, donc en notre nom.  

En ce jour de deuil pour la Côte d’Ivoire, nous réitérons solennellement nos précédentes demandes d’ouverture d’une commission d’enquête sur le rôle de la Force Licorne en Côte d’Ivoire, initiative déjà déjà engagée par un groupe de parlementaires en juillet 2011 et 2012 mais toujours en souffrance devant la Commission de la Défense et des Forces Armées*?

« Qui est neutre dans une injustice prend le parti de l’oppresseur » Desmond TUTU

* Nous vous renvoyons sur ce sujet à nos précédents courriers que nous joignons en copie à la présente motion.

20.12.2012

REPORTAGES COMPLET – Special investigation – Gaz et pétrole guerres secrètes

Filed under: Résistance africaine — admin @ 21:56

3.12.2012

Leçon de Jean-Paul Pougala

Filed under: Résistance africaine — admin @ 22:52

 Après la brutalité avec laquelle l’armée française s’est introduite à la Présidence de la République Ivoirienne et séquestré son Président en 2011, après l’assassinat du Guide Libyen par les services secrets français (selon le CNT) et une guerre qui en 7 mois a vu la mort de 130 000 Libyens due aux bombardements de l’OTAN, plusieurs voix se sont levées en Afrique pour demander un armement conséquent du continent africain, jusqu’à la nécessité de la bombe atomique.  A mon avis, ce n’est pas la bonne solution. Je ne crois pas que c’est parce que l’Iran est en phase de terminer la possession d’une bombe atomique que ce pays ne fait pas l’objet d’une attaque de l’Occident ou d’Israël. Mais c’est parce que le sens NATIONALISTE est très poussé chez les Iraniens, depuis l’Ayatollah Khomeiny, un opposant formé en France et transporté dans un avion français pour prendre le pouvoir en Iran contre le méchant désigné du moment, le Shah d’Iran. Mais une fois au pouvoir, il retourne sa veste et mène une guerre acharnée contre ses amis d’avant qui l’ont porté au pouvoir, jusqu’à la triste aventure de la séquestration des diplomates de l’ambassade américaine. Depuis lors, l’Occident a tout simplement appris à respecter l’Iran qui est devenue entretemps une véritable puissance industrielle, avant même d’être une puissance militaire. En Afrique,  les dirigeants nourrissent un tel complexe d’infériorité par rapport à l’Occident que je ne vois pas un d’eux suffisamment courageux pour défier les USA comme l’a fait l’Ayatollah Khomeiny. Et ceux qui parlent de bombe atomique africaine sont les premiers qui vendraient le continent en cas de besoin, d’abord parce que pour la plupart, l’essentiel de leur revenu leur provient de l’Occident, c’est-à-dire qu’au moment où ils invoquent une bombe atomique africaine, pour disent-ils défier l’occident, ils sont au service de l’Occident, ils servent l’Occident, ils ont fait le choix de servir les intérêts de l’Occident, ce qui me pose un sérieux doute quant à leur crédibilité pour des sujets aussi sensibles que celui de la défense du continent africain.  Ensuite, comment peut-on se préoccuper de devenir une puissance militaire sans au préalable devenir une puissance industrielle ? Cela équivaudrait à dire qu’on importerait tout, même les ingénieurs devant travailler dans la centrale, c’est-à-dire, faire venir justement celui qu’on prétend combattre, ce qui est pour le moins curieux, sinon bizarre.  Dans les lignes qui suivent, nous allons voir comment au XXIème siècle tout a changé, même la défense d’un pays ou d’un continent. 

A-   CHANGEMENT DE SIECLE ? CHANGEMENT DES POSTULATS 

Lorsqu’au XXème siècle le Prix Nobel de la paix fut créé, la paix et la guerre avaient une signification qu’elles n’ont plus au XXIème siècle, parce que la physionomie du type d’ennemis a changé, parce que les armes pour combattre dans une guerre ont changé et parce que le terrain même de guerre a changé. Jusqu’à la fin du XXème siècle, l’ennemi était un état, un groupe de rebelles, un groupe de pays hostiles. Aujourd’hui, l’ennemi est une entreprise qui fait perdre les emplois, le pouvoir d’achat ou même fait altérer le style de vie. L’ennemi ce sont les pauvres provenant des pays en crise qui peuvent affluer en trop grand nombre vers un certain pays plus vertueux économiquement ou financièrement. Jusqu’au XXème siècle, les armes étaient les missiles, les canons, les sous-marins nucléaires, les porte-avions avec des chasseurs dits « invisibles ». Aujourd’hui, les armes sont un clavier et un écran d’ordinateur, un réseau informatique. Les armées ne sont plus les soldats, mais des informaticiens, des hackers. Et le terrain de bataille, le Net, Internet. 

B-   LES NOUVEAUX ENNEMIS  

Dimanche 7 Octobre 2012, les lecteurs Suisses de langue allemande ont trouvé à leur kiosque à journaux  habituel  le quotidien de la Suisse alémanique : « Schweizer Zeitung ». Dans cette édition dominicale, on pouvait lire que le gouvernement suisse a mobilisé son armée et les réservistes pour des exercices de grande envergure aux quatre coins du pays, pour se protéger contre des ennemis d’un nouveau genre. C’est quelques lignes plus bas que le lecteur allait découvrir que ces dangereux ennemis du plus riche pays européen n’étaient rien d’autre que la masse de pauvres que l’Europe ultralibérale fabrique tous les jours. L’armée avait été mise en état d’alerte maximale, pour une guerre qui se préparait aux portes du pays. On le savait déjà que la Suisse était le pays le plus militarisé du monde. Chaque suisse est formé (et détient à la maison tout un arsenal militaire), pour protéger le pays en cas d’invasion venant de ses 3 puissants voisins : La France, l’Allemagne et l’Italie. Les Suisses ont toujours été convaincus que vu l’état de délabrement des finances publiques de ses voisins, tôt ou tard ils tenteraient par la force de s’emparer du trésor de guerre que représentent toutes les grandes fortunes détenues dans les banques de la confédération helvétique. C’est pour cette raison que le permis de bâtir n’est concédé que si le dessin de la maison montre clairement un refuge anti-atomique.  

Dimanche 7 octobre 2012, donc, quelque chose s’est passée de bizarre. Ce sont bien deux ministres suisses qui annoncent qu’à cause des plans de rigueur et d’austérité imposés par l’Union européenne à ses pays membres, désormais, l’ennemi avait changé de visage. Et que les suisses ne devaient plus se préparer pour attendre des militaires français, italiens ou allemands, mais pour attendre et se défendre de la nouvelle armée de pauvres qui résultent jour après jour de ces plans. La conviction des autorités suisses étaient  que la menace la plus dangereuse à laquelle la Suisse aura à faire face dans l’avenir sera l’invasion des pauvres venus d’Espagne, du Portugal, de la Grèce et des nouveaux pays de l’Union Européenne comme la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne…  

C’est à cette nouvelle guerre en Europe, menée par une armée de pauvres, qui cherchent tous le gâteau suisse que se situe le point de départ des tensions européennes des prochaines années. C’est pour se préparer à cette guerre que le ministre suisse de la défense dit avoir mobilisé pour cet exercice : 100 000 soldats, 2 000 officiers et 1600 agents de la police militaire.   

Dans cette interview avec le Ministre de la Défense Ueli Maurer, et du chef d’Eta Major Blattman, l’inquiétude helvète est accentuée sur les décisions hasardeuses de Bruxelles conduisant au recul des droits des citoyens de toute l’Union Européenne, qui créera nécessairement des situations d’instabilité et de conflit généralisé dans toute l’Europe et la conséquente invasion de la Suisse par ses plus pauvres.  

Le ridicule a voulu que seulement 5 jours après cette décision suisse, le comité Nobel a félicité l’Union Européenne d’être un havre de paix et d’avoir cultivé la démocratie et le respect des droits de ses citoyens.  Par ce geste, il démontré tout simplement qu’il est resté avec les idées et les pratiques du XXème siècle et oublie tout des enjeux et les risques du monde d’aujourd’hui. 

A ces ennemis, s’ajoutent les hackers qui peuvent entrer dans les ordinateurs du monde entier et représenter la pire menace que peut connaitre un pays. Si une bombe atomique peut décimer une ville entière, un hacker peut éteindre l’électricité dans 30 à 100  villes en même temps. C’est ce qui est arrivé le 14 Aout 2003 dans le nord-est des USA qui a paralysé pendant 4 jours plusieurs villes canadiennes et américaines et couté la somme de 10 milliards de dollars. Dans le rapport conjointement réalisé par le gouvernement américain et canadien pour comprendre ce qui s’est passé, dans le document de 244 pages (dont la copie est téléchargeable sur le blog : www.pougala.org), il est écrit à la page 84 pour répondre à la question : Comment la panne a-t-elle pu démarrer ce fameux 14 aout 2003 ?  : « Une série de pannes dans le nord de l’Ohio à partir de 15h05 a entraîné des charges importantes sur des circuits parallèles, entraînant la mise hors-circuit et le verrouillage de la ligne à 345 kV Sammis-Star à 16h 5min 57s. C’est cet événement qui a déclenché une cascade d’interruptions de service dans le réseau haute tension. En moins de sept minutes, cette cascade a entraîné des fluctuations électriques et des mises hors circuit d’installations qui ont eu pour effet d’étendre la panne de la région Cleveland-Akron à une grande partie du nord-est des États-Unis et du Canada. À 16h13min, plus de 508 génératrices dans 265 centrales électriques étaient hors service et des dizaines de millions de personnes n’avaient plus d’électricité au Canada et aux États-Unis ». A aucun moment on ne parle d’une attaque externe. Mais cette méga-panne qui a privé selon les chiffres publiés par la chaine de télévision CBS News, 50 millions de Nord-américains d’électricité d’Ottawa à New-York en passant par Toronto et Detroit a montré la fragilité du système électrique nord-américain. 

C’est John Mcclelland, directeur de la sécurité des réseaux électriques américains (FERC) qui nous explique dans une interview sur la chaine de télévision franco-allemande Arte du 3 Octobre 2012 que pour économiser, les opérateurs électriques américains et européens ont préféré mettre le système électrique en réseau, plutôt par internet (moins cher) au lieu de l’intranet, (plus coûteux) comme c’est le cas chez les Chinois et les Russes.  Et selon lui, tous les potentiels ennemis savent que c’est le point faible où toucher la nation en cas de cyber-guerre. 

Le 28 Août, c’était au tour de la ville de Londres à être plongée dans l’obscurité et le blocage de tous les services publics et privés du métro de Londres à la Bourse. Un mois plus tard, c’est-à-dire le 28 septembre 2003, à 3h01 du matin, c’est au tour de l’Italie d’expérimenter un blackout électrique sur tout le pays hormis l’ile de Sardaigne.

 

C-   LES NOUVELLES ARMES POUR LES NOUVELLES GUERRES DU 21ème SIECLE.

 

Le 10 Septembre 2012, le Ministère français de la Défense  a fait une annonce des plus étranges : la DGA/MI, La Direction Générale des armées recrute 200 personnes civiles et militaires spécialisées dans la cyber-défense, des recrues dont la mission principale sera de se transformer en hackers gouvernementaux. Cette annonce faisait suite à la publication à peine 5 jours auparavant dans le journal satirique « Le Canard Enchain頻 du 05/09/2012 des révélations plutôt gênantes pour un pays comme la France qui se vente de faire de la « dissuasion nucléaire » le point d’orgue de sa défense nationale.  Ce jour-là, ils ont tout simplement compris que tout ce baratin ne servait plus à rien, parce qu’au XXIème siècle, la physionomie des ennemis ayant changé, même les armes à utiliser  pour les combattre avaient changé.  Le journal avait tout simplement révélé qu’un internaute Lambda avait tout bonnement tenté de s’infiltrer dans les sites gouvernementaux français et quelle ne fut sa surprise de constater qu’il pouvait aller et venir à l’intérieur même des informations très sensibles stockées dans les serveurs d’ordinateurs d’une demi-douzaine de ministères clé, dont celui de l’économie, mais aussi celui de la défense.  A cause du manque d’ingénieurs et surtout, d’argent, le gouvernement français sous Nicolas Sarkozy avait fait le choix d’éditer les sites gouvernementaux français avec un logiciel gratuit dénommé DUPRAL. Pire, ils avaient oublié de le mettre à jour pour corriger certaines défaillances signalées depuis le mois d’avril 2010. Résultat, on sait aujourd’hui la facilité avec laquelle cet honnête citoyen est arrivé au cœur du pouvoir en France, mais personne ne sais combien d’anonymes sur la demande des pays étrangers  ont pu copier et recopier les disques durs des différents ministères concernés.  On ne sait toujours pas si et combien de logiciels espions ont pu ainsi être logés dans ces serveurs, si et combien de mots de passe des utilisateurs ont pu être copiés par ces malintentionnés. 

Il n’y a pas longtemps, tout le monde était convaincu que dans la guerre conventionnelle, les Américains écraseraient en théorie les Chinois en moins d’une journée. Il a fallu attendre 2009, pour que les Américains comprennent qu’en cas de guerre contre la Chine, c’est eux qui seraient à genoux en une seule journée par la Chine. Cette dernière malgré la propagande de son porte-avions utilisé récemment pour montrer les muscles aux traditionnels ennemis japonais, a tout misé sur la cyber-guerre. Les techniques utilisées par Pékin pour construire sa propre sécurité intérieure prend des formes surprenantes. C’est en avril 2009 que des sources différentes annoncent que la Chine a implanté des virus dans tout le réseau électrique américain fait de 3 interconnexions. En août 2010, c’est l’administration américaine qui a accusé la Chine d’avoir exporté aux USA des ordinateurs avec à l’intérieur des mouchards, dont la plupart utilisés par les entreprises et à tous les niveaux de l’Etat américain. Ce qui a fait dire à la secrétaire d’Etat Hilary Clinton une tiède mise en garde contre la Chine par ces mots qui trahissent l’impuissance de son auteur : « Les Etats-Unis protègeront leurs réseaux. Ceux qui perturbent la Libre circulation des informations menacent notre économie, notre gouvernement et notre société civile. Les pays qui mènent les cyber-attaques subiront des conséquences et des condamnations internationales. » Lesquelles ? Le pire arrive lorsque les plans de l’avion de chasse avec des centaines de milliers de code ont été volés. Et certains codes modifiés. Ce qui signifie qu’en cas de guerre entre les USA et la Chine, l’avion le plus sophistiqué des américains serait le F35. Or à ce jour, la peur des Américains est qu’ils ne sont pas certains si une information communiquée au F35 de détruire une cible chinoise ne rentrera plutôt détruire la base américaine, puisqu’il est impossible de savoir avec précision les codes qui ont été  modifiés par les hackers, à moins de tout recommencer, donc, en perdant tous les investissements déjà faits. 

Dans cette nouvelle forme de guerre, ce qui ne fait pas dormir Washington vient du fait que pour 2013, pour la première fois dans l’histoire militaire des grandes puissances, le budget que le gouvernement chinois a alloué à la police qui s’occupe de la cyber-guerre est supérieur au budget de l’armée conventionnelle chinoise.    

Au début du mois de septembre 2012, une dispute oppose la China à son voisin, le Japon autour de l’île de Senkakus. L’administration Obama en pleine campagne électorale pour la présidence, dont le pays occupe militairement le Japon depuis la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945, décide de prêter main forte à leur protégé. C’est ainsi que deux porte-avions américains la Uss George Washington er la Uss Stennis vont se diriger vers l’ile contestée avec 2200 soldats américains à bord.  Comme nous informe le site conservateur dénommé « Washington Free Bacon », reprenant les informations confirmées au journal Politico par la Maison Blanche, c’est là où entre en jeu la plus importante cyber-attaque chinoise aux serveurs de la Maison Blanche. Les attaques étaient de type « Spear Phishing »  et ont touché le bunker militaire le plus sécurisé des USA, situé à Pennsylvania Avenue et a violé les ordinateurs du bureau le plus secret de la Maison Blanche, la « White House Military Office », c’est-à-dire celui dont dépend la sécurité des conversations de Barack Obama, y compris la fameuse « nuclear football », la valise qui contient les boutons de commandement de toutes les armes nucléaires. Selon la Maison Blanche l’intrusion portait une signature, celle de la Task Force de spécialistes militaires du 4ème département de l’armée populaire chinoise. Le message a bel et bien été reçu par son destinataire, puisque quelques heures après, les 2 porte-avions américains ont reçu l’ordre   de s’éloigner de la zone de dispute sino-japonaise. Pour la première fois, Pékin a fait comprendre à Washington qu’elle était en mesure de gérer simultanément la guerre conventionnelle et la guerre cybernétique. Cette mise au point était nécessaire pour Pékin après qu’en mois de Juin 2012, le Ministère chinois des affaires étrangères avait jugé « inopportune » la décision de Washington d’augmenter sa présence militaire dans le Pacifique de 10%. A cette annonce avait suivi l’arrivée en mer des Philippines du porte-avion américain, la Uss Bonhomme Richard  avec deux autres bateaux de guerre. Ce qui expliquera la visite à Pékin du chef du Pentagone Leon Panetta, en Octobre 2012 pour : « rassurer la Chine de la neutralité des USA telle que inscrite dans le pacte de collaboration de défense avec le Japon ».

 

D-   QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ?

Pendant des siècles, l’Afrique s’est montrée vulnérable à cause de sa complète faiblesse dans la guerre conventionnelle avec l’ennemi occidental. La construction de plusieurs bombes atomiques ne garantira nullement sa sécurité, puisqu’elle devra pour y parvenir s’endetter auprès de ses potentiels ennemis et faire venir des experts non-africains pour la construire, ce qui est doublement puérile et stupide. Par contre, se doter de l’arme de la cyber-guerre est de loin plus indiqué pour dissuader ses agresseurs, parce qu’un virus informatique coute à peine quelques dizaines de milliers de Francs CFA et une poignée d’informaticiens pour déstabiliser le réseau électrique dans le pays ciblé. Sur ce point, il existe un fort déséquilibre entre l’Afrique et le reste du monde et tourne à l’avantage de la première.

C’est peut-être le seul exemple où le retard de la connectivité africaine devient un atout, puisqu’il sera plus facile pour un pays africain attaqué d’éteindre les ascenseurs, les métros, les trains dans le pays agresseurs que pour ce dernier de répliquer de même au pays africain.  En général, dans la cyber-guerre, les attaques ne sont même pas nécessaires, parce qu’il suffit de quelques incursions de repérage dans les ordinateurs. Le deuxième avantage de l’Afrique dans la cyber-guerre réside dans ce qu’on appelle en langage militaire « l’avantage offensif », c’est-à-dire qu’il suffirait de peu de moyens à l’Afrique pour titiller ceux qui représentent pour elle une menace, alors que ces derniers auraient besoin de beaucoup plus de moyens pour se protéger d’un tel titillement.

Pour être en mesure de dissuader un pays de fomenter une rébellion ou un coup d’Etat en Afrique,  les pays africains doivent être en mesure de changer radicalement le système éducatif pour passer des formations inutiles conseillées le plus souvent par nos ennemis potentiels, pour passer à la formation des ingénieurs, de beaucoup d’ingénieurs et dans tous les domaines, car c’est là que se jouera au XXIème siècle la vraie compétition entre les nations. Pour être en sécurité, ce ne sera nullement en multipliant des facultés et les écoles « bidon » dites de la Paix ou de la Sécurité, mais  donnant une priorité à la formation des ingénieurs, parce que la guerre que l’Afrique sera appelée à combattre sera d’abord et avant tout, une guerre d’intelligence, une guerre où s’affronteront les cerveaux, et à moins de dire que la stupidité est génétique, l’Afrique n’a pas à frémir pour se trouver prête pour cette ère d’un nouveau genre de conflictualité entre les nations où l’intelligence vient avant les muscles, où le cerveau compte plus que les missiles et les bombes.

 

E-   CONCLUSION

A quoi servirait-il pour le Sénégal de disposer d’une bombe atomique comme arme de dissuasion contre la France, si tous les 3 chefs d’Etat de ce pays aussitôt finie leur fonctions de chef d’Etat, se sont réfugiés à peine une semaine après vers cette France ?

A quoi cela sert-il de faire des plans pour posséder une bombe atomique, sans au préalable expliquer comment on va déloger la France des deux premiers pays producteurs de l’uranium en Afrique que sont le Niger et le Gabon ?

A quoi cela sert-il de posséder une bombe atomique qui va couter des milliards si en cas de conflit, on va manquer de route adéquate pour arriver à la rampe de lancement ?

A quoi cela servira-il de posséder une bombe atomique si en cas de conflit on sera en délestage électrique, à cause d’une panne sur le réseau électrique qui pour être résolue a besoin d’attendre 2 semaines pour que la pièce de rechange arrive de Paris ou de Londres ?

Dans tous les cas, la meilleure défense d’un pays africain restera la création et l’équitable distribution des richesses. C’est la première étape pour développer sur le long terme le sentiment de fierté patriotique. Sans cela, à rien ne servira une bombe atomique contre un ennemi hypothétique, tant qu’il y aura nos propres frères et sœurs, des Ouattara Ivoiriens, des M23 congolais, des CNT Libyens pour accepter de se faire instrumentaliser par l’OTAN et de se faire financer par l’Occident pour servir et représenter leurs intérêts sur le continent africain.

 

Jean-Paul Pougala

 

P.S : Nous verrons à la leçon numéro 48, pourquoi et comment l’Afrique peut organiser son service de renseignement mieux que les nations occidentales où les services secrets sont en train de sombrer dans la mafia de l‘argent et deviennent dans certains pays européens de vrais terreaux de la délinquance.

(*)Jean-Paul Pougala est directeur d’IEG (Institut d’ Etudes Géostratégiques) et enseigne « Géostratégie Africaine » en Master2 à ISMA (Institut Supérieur de Management) de Douala (Cameroun)

27.11.2012

Lettre ouverte aux chefs d’Etats et de gouvernements français et Africains des deux zones Franc CFA (UEMOA et CEMAC) et des Iles Comores sur ce que Vous cachez à travers l’annonce de la mise en vigueur d’un nouveau billet de cinq cent Franc CFA (par Lawal ABDOULAYE) – fichier PDF

Excellences, Messieurs les Chefs d’États et de Gouvernements,
C’est avec stupéfaction que nous avions appris le lancement officiel du nouveau billet
de 500 francs CFA qui sera mis en circulation dès le 30 novembre 2012, en remplacement de la
pièce. En effet, la mise en vigueur d’un nouveau billet de cinq cent Franc2, ou du moins
l’annonce de «son cour légal», n’a pour simple but que de divertir les peuples Africains des
zones Franc CFA et des Comores, et les maintenir dans l’esclavage et le crime économique. Ce
chef d’oeuvre vient directement de la France qui parachute l’initiative aux chefs d’États et des
gouvernements Africains qui n’ont aucun droit au chapitre que celui de consacrer l’obédience
de l’avis conforme.
Pour faire économie de la justification de nos allégations pourtant justifiées, et
juridiquement bien tenantes, je vous renvoi à une publication que Nous avions faite au mois
de juillet2012, sur le site du panafricain de hebdomadaire, en ligne, pamabazuka.org N°249,
Elle est intitulé «: ZONES FRANC CFA : DÉPENDANCES, SOUMISSIONS ET
EXPLOITATIONS LIÉES À UNE MONNAIE COLONIALE». Vous verrez excellences, que
de tous les attributs rattachés à un véritable droit de propriété sans équivoque, vous serez
persuadés, que, Nous, les supposés propriétaire de la monaie Franc CFA, n’avons par ironie
du sort, que  »l’usage » seulement.
Ce n’est pas une surprise pour nous de voir et constater, que c’est votre homologue, le
président Sénégalais SEM Macky SALL, qui a succédé in extremis à Maitre Abdoulaye
Wade, qui a présenté le nouveau moyen de paiement à Dakar où se trouve le siège de la
BECEAO3. Nous n’avions pas oublié d’avoir bien noté que c’est encore lui, qui représentait
pour l’occasion, le président en exercice de « la conférence des chefs d’État et de
gouvernement » de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (UEMOA), votre
homologue, le Président Togolais, Faure GNASSIMGBE, qui, nous a offert une très bonne
réaffirmation de notre statut collectifs d’éternels exploités et assujettis confirmés ce 31
Octobre 20124,à 20Heures 30 minutes. Discours qui fut repris et transmis en différé sur toutes
les télévisions nationales des Etats membres de l’UEMOA , et de la CEMAC, au grand plaisir
de François HOLANDE, qui s’est sans nul doute réjouit de cette réaffirmation de servitude
confirmée de façon solennel ou du moins, officielle.

Lire la suite : Que cache la mise en vigueur d-un nouveau billet de cinq cent Franc.

27.6.2012

La Résistance Panafricaine est en marche !

Filed under: Contributions - apports,Résistance africaine — kel @ 11:22

PÉTITIONS de la delégation Panafricaine à la CPI pour crimes de guerre de l’OTAN, FRANCE, USA, G.B., Italie et Canada., G.B., Italie et Canada.

4feca685e5f1eimage.jpgLa Pan African Solidarité de La Haye Comité (PASHC), dirigé par le  Secrétariat international du mouvement et de l’Association internationale contre la torture du 12 Décembre, a remis une pétition au Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye au Pays-Bas, ce Juin 18. La pétition exige la poursuite des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Italie, du Canada et de l’OTAN pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

L’équipe PASHC juridique, Roger Wareham, Esq. (Etats-Unis), David Commissiong, Esq. (Barbade), Troy Griffith, Esq. (Etats-Unis), Alfred Toussaint, Esq. (Haïti), Sylvestre Kouadio, Esq. (Côte d’Ivoire) et le ministre Akbar Muhammad (NOI / Etats-Unis).

Selon l’avocat des droits de l’homme Wareham Roger, «les crimes dont nous les accusons ont été commis au cours: de l’invasion par l’OTAN de la Libye et le renversement et l’assassinat du colonel Mouammar Kadhafi de la Libye ; du renversement dirigée contre Haïti du Président Jean-Bertrand Aristide en 2004; de l’intervention militaire française qui a abouti à la capture et l’arrestation du président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire ; du racisme institutionnel que les États-Unis infligent à sa population noire, particulièrement reflété dans le profilage racial, stop & palpation, et les taux d’incarcération ; de la campagne de sanctions visant à punir le président Robert Mugabe pour le retour les terres volées par les colons blancs aux populations autochtones du Zimbabwe. « 

La CPI elle-même a pour mission pour poursuivre les cas uniquement concernant les Africains : 26 accusés au total – et en fermant les yeux sur les crimes perpétrés par les pays occidentaux. Le comité soutient que la CPI agit en tant qu’une autre arme dans la campagne des pays occidentaux pour recoloniser l’Afrique et les Africains.

La délégation PASHC a tenu un forum sur «La CPI et la tâche de fin d’immunité de l’OTAN pour les crimes de guerre», à l’Université Erasmus à La Haye. Il a noté la partialité institutionnelle raciste de la CPI en ses 10 années d’existence, les seuls cas faisant l’objet de poursuites sont contre les Africains – et a cherché à savoir comment les participants peuvent faire avancer la campagne visant à poursuivre les pays de l’OTAN pour leurs crimes internationaux.

Le Procureur David Comissiong, président du Mouvement Clement Payne a dit: «Au cours de l’année dernière, 2011, les peuples du monde ont regardé avec horreur et incrédulité les dirigeants politiques et militaires des grandes puissances occidentales, les Etats Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et le Canada, diriger la puissance de leurs arsenaux militaires contre le peuple et les dirigeants politiques de deux pays africains – La Libye et la Côte d’Ivoire, et en particulier contre le Frère Guide Mouammar Kadhafi et le président Laurent Gbagbo « .

Le Comite de Solidarite Pan African de La Haye fera un rapport de retour à la Communauté et discutera des travaux qui doivent être fait sur cette campagne. Le rapport aura lieu le vendredi, Juillet 13 2012, au 19h00 au Bâtiment Harlem Bureau d’État, 8B Salle de conférence, 163 West 125th Street (à Adam Clayton Powell Jr. Blvd) NYC Harlem.PAN AFRICAN DELEGATION PETITIONS
ICC FOR NATO WAR CRIMES

by Amadi Ajamu

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en anglais:

PAN AFRICAN DELEGATION PETITIONS
ICC FOR NATO WAR CRIMES
by Amadi Ajamu

The Pan African Solidarity Hague Committee (PASHC), led by the December 12th Movement International Secretariat and the International Association Against Torture, delivered a petition to the Chief Prosecutor of the International Criminal Court (ICC), in The Hague, Netherlands on June 18. The petition demands that they prosecute the US, Britain, France, Italy, Canada and NATO for war crimes and crimes against humanity.

The PASHC legal team included Roger Wareham, Esq. (US), David Commissiong, Esq. (Barbados), Troy Griffith, Esq. (US), Alfred Toussaint, Esq. (Haiti), Sylvestre Kouadio, Esq. (Cote Ivoire) and Minister Akbar Muhammad (NOI / US).

According to human rights attorney Roger Wareham, “The crimes we are charging them with were committed during: the NATO invasion of Libya and the overthrow and assassination of Libya’s Col. Muammar Gaddafi; the US-led overthrow of Haiti’s duly elected President Jean Bertrand Aristide in 2004; the French military intervention that resulted in the capture and arrest of President Laurent Gbagbo of the Ivory Coast; the institutional racism the US inflicts upon its Black population, particularly reflected in racial profiling, stop & frisk, and incarceration rates; and the sanctions campaign designed to punish President Robert Mugabe for returning the land stolen by white settlers to the indigenous people of Zimbabwe.”

The ICC itself has come under scrutiny for prosecuting cases solely on Africans; 26 indictees total — and turning a blind eye to crimes perpetrated by western nations. The committee maintains that the ICC acts as another weapon in the western countries’ campaign to recolonize Africa and African people.

The PASHC delegation later held a forum on « The ICC and the Task of Ending NATO’s Immunity for War Crimes, » at Erasmus University in the Hague. It looked at the institutional racist bias of the ICC –in its 10 years of existence the only cases being prosecuted are against Africans – and how participants can push forward the campaign to prosecute the NATO countries for their international crimes.

Attorney David Comissiong, President of the Clement Payne Movement said,“During the course of last year, 2011, the people of the world watched in horror and disbelief a the political and military leaders of the major Western powers USA, Britain, France, Italy and Canada –directed the might of their powerful military arsenals against the people and political leaders of two African countries – Libya and Cote d’Ivoire, and in particular against Brother Leader Muammar Gathafi and President Laurent Gbagbo.”

The Pan African Solidarity Hague Committee will make a Report Back to the Community and discuss work the to be done on this campaign. The report will take place on Friday, July 13, 2012 at 7:00 PM at the Harlem State Office Bldg, Conference Room 8B, 163 West 125th Street (at Adam Clayton Powell Jr. Blvd) Harlem NYC.

 

19.6.2012

Hommage à l’ambassadeur Panafricain Dudley Thompson décédé en janvier (ancien Président du Wadu)

Ambassador Dudley Thompson

Prime Minister Portia Simpson Miller has expressed deep sadness at the passing of Ambassador Dudley Joseph Thompson. Ambassador Thompson died Friday morning, one day after his 95th birthday. Mrs. Simpson Miller said she was deeply saddened to learn of the passing of Mr. Thompson, an outstanding Jamaican politician, diplomat and statesman, and a personal and dear friend for more than four decades.

Mrs. Simpson-Miller said Ambassador Thompson’s passing is exceptionally painful for her, as it was only recently after her electoral victory, that he called with a most heart-warming congratulation. She further described Mr. Thompson as a man of firm convictions, articulate, sharp on his feet and witty, who loved his country with a passion and served it with honour and distinction.The Prime Minister also expressed profound condolences to his widow Cecile, children, grandchildren, and great grandchild.Born in Panama on January 19, 1917 to Daniel and Ruby Thompson, Dudley Thompson was a life member of the People’s National Party, and was elected Chairman of the PNP in 1979. He was a PNP Senator during the years 1962- 1978, and was leader of Government Business in the House of Representatives in 1978. He served as Member of Parliament for St. Andrew Western in 1978 to 1983; Minister of National Security in 1978; Minister of Mining and Natural Resources from 1977 to 1978 and Minister of State, with the responsibility for Foreign Affairs from 1972-1975.

Dudley Thompson was Jamaica ’s Ambassador to Nigeria , Ghana , Sierra Leone , and Namibia .
He was also Jamaica ’s chief representative in the conference on the Law of the Sea and played a leading role in securing Jamaica as the permanent headquarters for the International Seabed Authority. He also introduced the Office of the Ombudsman to Jamaica . Ambassador Thompson practised law in Jamaica , East Africa, Dominica , the Bahamas , and Bermuda , and served as president of the Jamaican Bar Association.

He received his early education at the Mico Teacher Training College , was a Rhodes Scholar at Oxford University in 1947, and later called to the bar at Gray’s Inn ( London ). A freedom fighter and Pan Africanist, he was a leading member of the team of lawyers who represented the former leader of Kenya , Jomo Kenyatta, in the 1950s. At the time of his death, Ambassador Thompson was the President of the World Africa Diaspora Union.

http://wadupam-europe.org/?author=1

30.5.2012

Filed under: Résistance africaine — kel @ 11:17

            

       

 

 http://www.wadupam.org/

 

IMMEDIATE RELEASE

African Union & WADU Tribute & Resolution for Ambassador Thompson

 

New York – « We are here to celebrate, rededicate and our empower ourselves for the great task of the union of Africa » against the global threats of the new scramble for African resources, declared Dr. Leonard Jeffries, President of the World African Diaspora Union (WADU) during the tribute to His Excellency Dudley Thompson. The tribute to the legendary leader at the African Union (AU) Hall was organized by the AU, the African Diaspora Task Team (AUDITT) and WADU on May 14, 2012 with the participation of about a hundred officials and Pan African leaders representing the African Union, the Caribbean Community and African Diaspora organizations.

 

Ambassador Antonio Tete, AU representative to the United Nations and the African Diaspora, officially opened the tribute to Ambassador Dudley Thompson stating that the legendary leader has contributed greatly to advancing the African Diaspora sixth region framework in several AU high level and technical meetings before his death this past January. The next AU African Diaspora meeting on May 25-26, 2012 in South Africa will attempt to fully set into motion this framework for the Sixth region. Other key presenters at the tribute included Ambassador Raymond Wolfe of Jamaica, Ambassador Ismael Gaspar Martins of Angola, Dr. Djibril Diallo of Senegal, Hon Charles Barron, Dr. James Turner, Dr. Ron Daniels, Omowale Clay, Viola Plummer and Priest Ifaniyi Akintunde.

 

Dudley’s wife Cecile Sistrum Thompson called him as extraordinary human who was totally dedicated to Pan Africanism and the union of Africa in a “confederation of African States” by 2017. The leaders at the tribute asserted that Ambassador Dudley Thompson made decades’ long contribution to the early African Independence movement when the African movement leade rs like Kwame Nkrumah, Jomo Kenyatta, George Padmore and other activist leaders met in Manchester, England in 1945 to launch this movement. He is also credited with successfully defending Jomo Kenyatta against charges of leading the Mau Mau revolt in Kenya, and with his great legal mind helped to write the constitutions of Kenya and Tanzania, East Africa. Additionall y, the tribute highlighted his role in influencing the global reparations movement at the Nigerian conference with former President-elect Moshood Abiola in 1992.

 

Ambassador Perezi Kamunanwire of Uganda called for the African Diaspora to fully engage the work for African unity as demonstrated by the great contributions of those like Dr. Dudley Thompson, Dr. John Henrik Clarke, Dr. Walter Rodney, and Minister Malcolm Omowale Shabazz because “Africa is endangered” and “is ignored by Washington” and other global powers. He identified the recent attack on Libya as a demonstration of the disrespect for Africa, the AU and the African people. He then quoted the late Dr. Walter Rodney asserting that the descendents of the enslaved Africans in the Diaspora are the “real Pan Africanists” and so have a great responsibility in the success of Africa.

 

Dr. Georgina Falu, Chair of the AUDITT, called for African Diaspora leaders such as those in WADU to work with AUDITT and the African Union to promote sustainable development of African people by joining the effort to contribute thousands of African Diaspora persons and organizations to AUDITT data/skills bank. The AUDITT skill bank was initiated by Dr. Jinmi Adisa, Chair of the AU African Diaspora Office in Ethiopia, after numerous consultations with African Diaspora leaders. Dr. Falu argues that only Africans can reverse the brain drain that has impoverished those of African descent and empowered those of European descent.

 

Baba John Watusi Branch concluded the tribute by reading the WADU African Diaspora resolution to the AU calling for the “African Union and African Diaspora Summit leaders in South Africa from May 25-26, 2012 be reflective of, dedicated to, and in honor of the work and vision of the “Legendary” Ambassador Dudley Thompson and other great Pan Africanists.” Dr. Jeffries urged everyone to dedicate the year 2012 in service, struggle and study of the legacy exemplified by Ambassador Dudley Thompson.

 

 

 

           

                                                WADU 2012 AFRICAN DIASPORA RESOLUTION

For Africa Month in May, Economic, Cultural and Political Rebirth

WHEREAS, Africa and African people have originated civilizations and have greatly contributed to the very foundation of modern sciences, philosophies and spiritual systems across the world; and

WHEREAS, for centuries Africans everywhere have been severely oppressed and underdeveloped due to the horrifying experiences of slavery, imperialism, colonialism and (neo)-colonialism; and

WHEREAS, great African and African Diaspora leaders have sacrificed through hard work and struggles to liberate and unify Africa and African people worldwide leading to the establishment of the Organization of African Unity (OAU) in May 1963, now the African Union (AU); and

WHEREAS, African Union leaders have recently taken the initiative to “invite and encourage the full participation of the African Diaspora as an important part of our continent, in the building of the African Union » and have taken concrete steps to support this initiative; and

WHEREAS, the World African Diaspora Union (WADU) has responded  under the leadership of His Excellency Dudley Thompson, other esteemed leaders, and diverse representatives of  organizations of the African Diaspora to establish the Sixth (6) Diaspora Region for the union and development of Africans; and

WHEREAS,  WADU and other Diaspora organizations support the 21st Century economic initiative by the African Union Diaspora Task Team (AUDITT) to establish a Data Base Bank of ten thousand (10,000) African Diaspora Organizations and Individuals, starting with the Greater New York Area, for the sustainable development of Africa.

Now therefore:

BE IT RESOLVED that this month of May be established as Africa Month by the AU and all organizations of African people in Africa, and the African Diaspora accept the full month of May to honor our great African legacy, to celebrate the struggles for freedom and independence and to further the union of African people globally, and

BE IT RESOLVED that the AU and the African Diaspora work as partners for the economic empowerment of our people by promoting sustainable development of our human capital to maximize our capacity for business, trade, investments and commerce between Africa and the African Diaspora, and

BE IT RESOLVED that the African Diaspora and the African Union work together for the propagation of the teachings of our Pan African history, heritage, culture and the sciences to our children, by establishing Pan African university programs and projects across the world, and

BE IT RESOLVED that the African Union take decisive actions to promote African Diaspora (dual) citizenship, political and social representation in the African Union, reparations, and the immediate union of Africa by 2017 on the 100 birthday of His Excellency Dudley Thompson, and

BE IT FURTHER RESOLVED that the decisions by African Union and African Diaspora Summit leaders in South Africa from May 25-26, 2012 be reflective of, dedicated to and in honor of the work and vision of the “Legendary” Ambassador Dudley Thompson and other great Pan Africanists, and finally

BE IT FURTHER RESOLVED that the African Union and all African Diaspora organizations accept this resolution on this day of May 14, 2012, during Africa Month at the AU Headquarters in NY, be known as the Ambassador Dudley Plan for “Empowerment of Black people in the world”.

Presented to The African Union (AU) on May, 14, 2012

Submitted by WADU

His Excellency Dudley Thompson, President Emeritus

Rev. Dr. Ndugu T’Ofori-Atta, Chair Emeritus

Dr. Leonard Jeffries, President,

Dr. Niara Sudarkasa (Interim Chair)

Mother Sybil Clarke, Queen Mother

Dr. Joyce King, Commissioner

Dr. Andy Kweku Thompson, Commissioner

Nana Yaa Farika Birhane, Commissioner

Prof. James Small, Commissioner

Dr. Julius Garvey, Executive Support

Dr. Molefi Asante, Executive Support

Omowale Clay, Executive Support

Dr. Georgina Falu, Executive Support

Dr. Ashe Taylor, Executive Support

Joe Beasley, Executive Support

Baba John Watusi Branch, Chief of Secretariat (718-523-3312)

Minister P.D. Menelik Harris, Secretary General (404-822-2049)

WADUPAM.ORG

 

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