Survivants13 (ancien "Survie 13 françafrique bas les masques")

24.6.2013

COMITE POUR LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS-COMMUNIQUE

Filed under: Contributions - apports — kel @ 15:28

APPEL A TOUS LES DEMOCRATES
MANIFESTONS MASSIVEMENT NOTRE SOUTIEN AU PEUPLE IVOIRIEN VICTIME DE LA REPRESSION DU REGIME DE OUATTARA
Cette semaine, en Côte d’Ivoire, une nouvelle arrestation de responsable politique a frappé. Cette fois ci c’est la jeunesse militante qui est criminalisée.
M. Koua Justin, Secrétaire National par intérim de la JFPI (Jeunesse du Front Populaire Ivoirien), a été arrêté le vendredi 7 juin 2013, en début de soirée. Il se trouvait en réunion au siège provisoire du FPI dont nous rappellerons au passage que les locaux furent pillés et brûlés en août 2012 par les milices ouattaristes.
Selon plusieurs sources, des FRCI (« l’armée » créée par Alassane Ouattara) ont envahi les lieux en brandissant des armes, et l’ont emmené de force sans mandat d’arrêt ni motif officiel. Peu de temps auparavant, Koua Justin avait révélé sur Facebook et lors d’une conférence de presse, la traque dont il était victime de la part de l’appareil militaire et policier du régime.
Selon les dernières informations, il se trouverait actuellement aux mains de la DST ivoirienne, enfermé dans un conteneur exposé à la chaleur et à la déshydratation.
A la détention politique, s’ajoute donc une grave mise en danger de son intégrité physique.
Connaissant les méthodes de torture utilisées de manière généralisée par le régime de Ouattara nous avons toutes les raisons d’être inquiets pour sa vie.

Cet événement intervient :

– Après que la CPI se soit déclarée dans l’incapacité de confirmer les charges présentées par le Procureur à l’encontre du Président Laurent Gbagbo; ce cinglant désaveu pour le pouvoir d’Abidjan semble accentuer une répression ininterrompue depuis plus de deux ans.
– Au moment où la JFPI, avec Koua Justin, prépare une grande campagne de mobilisation, à travers des tournées « éveil des consciences » dans tout le pays, et où un meeting était prévu dans les jours à venir.
Par ailleurs, Charles Blé Goudé, ex-Ministre de la Jeunesse, détenu lui aussi , a entamé depuis huit jours une grève de la faim pour dénoncer ses conditions inhumaines de détention.
Depuis le 15 mai, une trentaine de personnes proches de l’opposition ou supposées l’être ont été incarcérées à la MACA.
On estime actuellement le nombre des prisonniers politiques à plus de 700 sur le sol ivoirien.

CELA NE PEUT PLUS DURER !

Le gouvernement français (pour mémoire le Président François Hollande s’est vu remettre à l’UNESCO le prix Houphouët Boigny pour la paix) doit sur le champ:

– CONDAMNER publiquement le régime de Ouattara et son mode de gouvernance par la terreur.
– EXIGER LA LIBERATION immédiate de tous les prisonniers politiques, en vertu du caractère universel de l’application des droits de l’homme et des Conventions de Genève.
– OBTENIR PAR LA VOIE DIPLOMATIQUE la libération et le rapatriement sanitaire du franco-ivoirien Michel Gbagbo, détenu depuis le 11 Avril 2011 pour délit de patronyme.
NOUS APPELONS TOUS LES DEMOCRATES A INTERVENIR AUPRES DU GOUVERNEMENT POUR QU’IL AGISSE AU PLUS VITE ET A ALERTER MASSIVEMENT LES ORGANISATIONS DES DROITS DE L’HOMME EN LEUR TRANSMETTANT LE PRESENT COMMUNIQUE.
COMITE POUR LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS
(contact :prisonnierspolitiques.rci@gmail.com)
LE DIMANCHE 9 JUIN 2013
Pour écrire au Président de la république : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/
Pour écrire à Amnesty International France: http://www.amnesty.fr/Contact/AI-France

LES ERREURS FATALES A NE PAS COMMETTRE LORSQUE VOUS RETOURNEZ EN AFRIQUE

Filed under: Contributions - apports — kel @ 15:24

Introduction à la Rencontre des Géostratèges Africains Samedi 22/06/2013 à Bruxelles

LES ERREURS FATALES A NE PAS COMMETTRE LORSQUE VOUS RETOURNEZ EN AFRIQUE

Chaque pays africain est très spécifique et rarement les solutions valables dans un pays sont transposables à un autre pays. Toutefois, il y a des problèmes, des erreurs identiques qui touchent presque toute la communauté africaine de la diaspora. Voici 1 des10 erreurs fatales les plus communes et comment les éviter que nous débattrons Samedi 22/06/13 à Bruxelles :

1-RENTRER DANS SON PAYS D’ORIGINE

Lorsqu’on a beaucoup d’argent, on peut mettre sa richesse un peu partout sans trop s’inquiéter du retour sur investissement. Mais lorsqu’on ne peut pas se permettre de jouer au père noël hors saison et de perdre l’argent n’importe comment, il est déconseillé de déposer ses valises dans son pays d’origine. L’erreur la plus courante, mais en même temps la plus douloureuse de conséquence que commettent les africains de la diaspora, lorsqu’ils décident d’investir en Afrique, est celle de choisir leurs pays d’origine pour s’implanter. Il n’existe pas d’études sur le sujet, mais ils sont très nombreux, dans cette situation, ce qui rend l’apport des africains de la diaspora à l’économie africaine proche de zéro et je vais vous expliquer pourquoi.
Si vous avez travaillez toute votre vie hors d’Afrique et décidez que vous ne passerez pas vos dernières jours à jouer à la pétanque dans des quartiers dangereux de la banlieue parisienne ou marseillaise, alors, vous avez raison de choisir votre pays, où installer l’activité de vos derniers jours. Mais, si vous êtes jeunes, vous vous cherchez encore, vous êtes plein d’ambition, vous installer en premier, dans votre pays est un choix erroné qui se révèle fatale pour la plupart de ceux qui s’ont passés par là. En voici les différentes raisons :

-LA FAMILLE

Sociologiquement, chaque individu est porté à croire que sa famille est la plus parfaite au monde. Les mots qui suivent vont donc certainement choquer plusieurs personnes. L’Africain qui débarque de l’étranger avec des projets et de l’argent pour les réaliser dans son sac, par erreur, croit parler le même langage que sa famille. En vérité, ils sont sur deux planètes différentes. Les populations africaines, victimes d’un matraquage mensonger médiatique croient que l’occident est un paradis et quel que soit le niveau de sacrifice consenti pour économiser ce que vous voulez investir, pour votre famille, vous êtes avant tout un pacha, un riche, un bourgeois, un Emir.

Cette erreur de perception du départ va conditionner tout le reste et aux yeux de vos familiers, vous êtes là pour aider la famille avec votre activité, vous êtes là pour dépenser de l’argent que vous avez amassé durant votre séjour en occident ; peu importe à leurs yeux si, dans votre rôle d’entrepreneur, vous êtes là, très souvent avec des emprunts et donc, des traites à payer à votre banque dès le mois suivant. Et même lorsque vous serez en pleine crise financière, incapable de payer vos fournisseurs, ou même dans l’impossibilité de payer les salaires de vos collaborateurs, vous aurez toujours des familiers qui débarqueront avec une ordonnance médicale pour vous mettre le dos au mur et vous faire comprendre que sans votre argent, quelqu’un risque de mourir. D’autres fois, et très souvent, ce sera pour les frais d’inscription à l’école de nombreux bambins, qui sans votre argent seront des analphabètes.

Il s’agit d’un chantage humanitaire dont sont devenus experts certains africains qui ont un familier qui arrive d’occident. Il y en a qui vont utiliser l’appât de l’affection familiale : on sait que vous avez besoin de vous sentir au milieu des vôtres, alors on vous le fait payer au prix fort. D’autres se cachent derrière le prétexte de la solidarité africaine, pour vous faire les poches. C’est une véritable escroquerie au piétisme familial. Quand ça ne suffit pas, ce sont les recettes des charlatans qu’on vous présentera pour sauver votre vie de votre meilleur ami de 30 ans. Et si vous croyez en dieu, je ne donne pas cher votre peau. Ce sont très souvent vos anciens amis restés au pays, qui vont prendre le relai de ce que je peux appeler sans exagération : l’escroquerie familiale.

Et c’est toute une armada de conseillers spirituels qui vont se succéder à votre lieu de service, comme à votre domicile pour préparer votre âme à gagner le paradis. Vous n’êtes plus un entrepreneur, mais un pigeon, oups, pardon, un gibier. Le problème est que vous êtes un créateur d’entreprise c’est-à-dire de valeur ajoutée et non une anticipation de la sécurité sociale. Votre entreprise sera sur le marché, avec des concurrents souvent européens qui vous balayerons avec une facilité déconcertante, parce que n’ayant pas les mêmes contraintes extra-entreprises, n’ayant pas ces coûts cachés du parasitisme familial.

Dans d’autres familles, les gens sont plus intelligents et les techniques encore plus raffinés. Le résultat est de miner votre compétitivité, car toutes ces dépenses non prévues se répercuteront sur le coup de vos produits ou de vos servies et qui, à la preuve des faits avec le marché, risque de ne pas faire long feu.

-L’omniprésence DE LA POLITIQUE

Dans les pays africains, il n’existe pas le concept de « Leader Economique », parce que celui de « Leader Politique » a pris le devant et occupé tout l’espace vitale possible dans la société. Les africains croient par erreur qu’on ne change la société qu’à travers la politique. La fainéantise généralisée a fabriqué une nouvelle classe de chômeurs, ce sont très souvent les partis politiques d’opposition.

Ce sont ceux qui triment, puisque éloignés du pouvoir, puisqu’éloignés de la mangeoire. A l’inverse, ceux qui gravitent autour du pouvoir donnent l’impression d’être mieux lotis, en récitant les révérences pour témoigner une servilité déconcertante. Il n’y a par exemple, qu’en Afrique qu’on ne prononce pas le nom du président de la république sans le faire précéder de l’expression « Son Excellence ».

Tout semble tourner autour de ce match : pour ou contre le pouvoir ? Et peut-être que vous êtes comme moi et vous ne croyez pas à la Démocratie et pour vous tout cela n’est qu’un cirque inutile qui ne peut faire bouger les problèmes des citoyens. Et que pour cela, vous pointez plutôt à devenir un Leader Economique, qu’importe ! Pour vos interlocuteurs, vous devez choisir. En retournant réaliser vos tout premiers investissements comme entrepreneur dans votre pays d’origine, vous serez amenés à devoir chaque fois vous justifier, parce que les personnes que vous aurez tendance à côtoyer vont constamment oublier que vous soyez indifférent aux querelles politiques partisanes dans le pays. Si vous dites un mot en faveur d’une décision prise par le pouvoir politique, pour l’opposition, vous êtes un vendu, un traitre ou bien quelqu’un qui n’est venu jusque-là que pour se coucher et se faire marcher dessus. Si vous dites un mot pour critiquer l’action gouvernementale, vous serez désormais taxé comme opposant.

Et lorsque vous vous tenez hors de ce match et n’exprimez aucune préférence, votre activité sera examinée à la loupe, parce qu’on va vous soupçonner d’utiliser votre entreprise comme couverture pour préparer un coup d’Etat et que toutes vos activités au fond ne visent que le pouvoir.

SOLUTIONS

Si vous choisissez un pays voisin du vôtre, vous êtes épargnés au moins, de la moitié des problèmes à peine énumérés, avec souvent comme bonus, que plusieurs pays africains offrent désormais aux investisseurs étranger la possibilité d’être exemptés d’impôt pendant 5 ans. Ce qui vous laisse le temps de respirer et démarrer avec calme votre nouvelle aventure économique ou industrielle.

Les Etats-Unis d’Afrique ? Ce n’est pas qu’un concept ou un slogan pour politiciens en mal de popularité. C’est aussi une réalité qui doit nous permettre d’optimiser nos forces. Soyez ambitieux, ayez en tête dès le départ l’objectif de créer votre propre entreprise multinationale, présente dans plus d’un pays et pour cela, capable d’interagir entre plusieurs nations et surtout, de tirer profits des avantages de différentes réalités africaines à la fois. Non seulement cette manière de procéder vous aidera à relativiser la plupart des problèmes cités plus haut, mais aussi, aura le mérite de vous permettre de ne jamais mettre tous vos œufs dans le même panier.

Nous allons continuer ce débat Samedi 22/06/2013 à Bruxelles. Je vous donnerai la liste des autres erreurs fatales à ne pas commettre pour le retour en Afrique, mais aussi, je vais vous expliquer comment avec très peu de moyens financiers, vous pouvez démarrer le processus de création de votre propre Multinationale sur le continent africain. Et de transformer chaque poche de misère en opportunité possible pour apporter des solutions tangibles aux êtres humains.

L’Afrique nous appartient. Le système dominant a créé la diversion soutenue par une forte campagne médiatique pour nous convaincre que l’Afrique est un enfer afin de nous amener à fuir notre continent, pour devenir des esclaves modernes en occident. Si un village n’a pas un pont, ce pont ne tombera pas du ciel, c’est à nous d’apporter notre savoir-faire et d’en faire notre métier. Si dans une ville il manque les services sanitaires, ce ne seront pas les prières qui vont nous les créer, mais notre engagement, même comme professionnels pour solutionner nos propres problèmes. L’Afrique a besoin de pionniers pour se lever, l’Afrique a besoin de nous et ce n’est pas en restant ici à Bruxelles et critiquer toute la journée que nous ferons changer la situation, mais en allant nous tremper et transformer la boue en or, transformer la misère en prospérité.

Bruxelles le 19/06/2013

Jean-Paul Pougala

4.6.2013

PETITION POUR LE RETRAIT DES ETATS AFRICAINS DE LA CPI

Filed under: Résistance africaine — kel @ 17:55

petition

Créée officiellement le 1er juillet 2002 sous l’impulsion de l’ONU, après la ratification par suffisamment d’Etats du Statut de Rome adopté le 17 juillet 1998, la Cour Pénale Internationale (CPI) est une juridiction internationale permanente et universelle ayant pour objectif louable de réduire l’impunité des individus et non des Etats responsables de génocide, de crime contre l’humanité, de crime de guerre et de crime d’agression, et de promouvoir ainsi par la prévention, la dissuasion et la répression le respect universel des droits de l’homme, notamment par les dirigeants politiques.

Sur les 193 Etats membres de l’ONU, la CPI compte actuellement 122 Etats membres, c’est-à-dire 122 Etats ayant à la fois signé et ratifié le Statut de Rome, et répartis au CPI par groupes d’Etats. Le groupe de loin le plus important est celui des Etats d’Afrique, fort de 34 Etats membres sur les 54 constituant l’Union Africaine, suivi du groupe de 27 Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes, du groupe de 25 Etats d’Europe Occidentale et autres Etats occidentaux, du groupe de 18 Etats d’Europe de l’Est, et enfin du groupe de 18 Etats d’Asie et du Pacifique.

Cependant, compte tenu des nobles objectifs affichés de la CPI, il est curieux que les Etats-Unis d’Amérique, qui se veulent le champion mondial de la défense des droits de l’homme aient refusé jusqu’à ce jour de ratifier le Statut de Rome qu’ils ont pourtant accepté de signer, tout comme l’ont fait la Russie et Israël qui n’ont pas la même prétention de démocratie et de donneur de leçons de droits de l’homme. Il n’est pas étonnant que la plupart des pays asiatiques, en particulier arabes, en commençant par la Chine et l’Inde, qui comme la Russie n’ont pas la même prétention évoquée, se soient abstenus jusqu’à ce jour de signer le Statut de Rome, en invoquant essentiellement la raison de la souveraineté de leurs Etats, et son corollaire la non ingérence étrangère politique, humanitaire et surtout occidentale dans leurs affaires intérieures.

Compte tenu des nobles objectifs affichés de la CPI, le plus curieux, c’est que parmi la trentaine de personnes inculpées par la CPI depuis sa création jusqu’à ce jour, dont une petite dizaine sont actuellement détenus à la CPI, il n’y a que des Africains, alors qu’en plus des deux dernières guerres mondiales, les guerres récentes en Irak, en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et en Libye confirment l’accusation portée contre l’Europe par Aimée Césaire dans son « Discours sur le colonialisme » et que nous pouvons actualiser en disant que « l’Occident est comptable devant la communauté humaine du plus grand tas de cadavres de l’histoire ».

C’est ce constat de curiosité, d’incompréhension et d’indignation qu’a déjà formulé le 29 juin 2012 Jean Ping, alors président de la Commission de l’Union Africaine, lors du 17è Sommet des chefs d’Etat de l’UA à Malabo, en Guinée Equatoriale en déclarant : « On a l’impression que la Cour Pénale Internationale ne vise que les Africains. Cela signifie-t-il que rien ne se passe par exemple au Pakistan, en Afghanistan, à Gaza, en Tchétchénie ? Ce n’est pas seulement en Afrique qu’il y a des problèmes. Alors pourquoi n’y a-t-il que des Africains qui sont jugés par cette Cour?».

C’est ce même constat qu’à l’unanimité les Chefs d’Etat et de gouvernement africains ont tenu à exprimer le 27 mai 2013 à l’issue du sommet du 50-ème anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine, par la déclaration suivante de leur porte-parole, le Président en exercice de l’Union Africaine et Premier Ministre de l’Ethiopie, Hailemariam Desalegn : «Lors de la création de la CPI, l’objectif était d’éviter toutes sortes d’impunités, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale que nous n’acceptons pas. (…). Je pense donc que la CPI doit bien voir qu’elle ne devrait pas pourchasser (que) des Africains, (…). 99% des inculpés de la CPI sont Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système de la CPI et nous contestons cela».

Quant à nous, nous estimons que cette situation présente de la CPI est d’autant plus inacceptable qu’en plus du mépris de la souveraineté des Etats africains à la faveur de l’ingérence politique et humanitaire occidentale dans les affaires intérieures africaines qu’ont déjà refusé les Etats asiatiques, il s’agit là d’une humiliation supplémentaire des Africains à la face du monde, qui réveille en eux le traumatisme de la déportation de leurs ancêtres dans les « camps d’extermination » de l’esclavage tant occidental qu’oriental par des « trafiquants d’être humains», dont des descendants s’érigent de nouveaux de nos jours en bourreaux des Africains.

Au nom de la dignité et du bien-être des Africains qu’ils ont la charge sacrée de cultiver et de défendre, nous demandons donc aux Chefs d’Etat et de gouvernement africains de tenir compte de la position des Etats-Unis d’Amérique, de la Russie, de la Chine, et de l’Inde pour retirer sans tarder leurs Etats de la CPI.

Au nom de l’exigence éthique authentiquement africaine et multimillénaire de la Maât, c’est-à-dire « le Bien, la Vérité, la Justice, l’Harmonie, etc. », pour atteindre le plus tôt possible en Afrique le noble objectif de la CPI concernant l’impunité des crimes de génocide, crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des crimes d’agression tout en préservant la dignité des Africains aux yeux du monde, nous leur demandons également de concrétiser dans les meilleurs délais le projet de la « Cour Pénale Africaine » appuyée par la future « la Force de Réaction Rapide » dans l’attente de la future « Force Africaine en Attente », en complément de la « Cour de Justice Africaine » et de la « Cour Africaine des Droits Humains et des Peuples », qui constitueront ainsi les bases historiques des institutions juridiques des futurs « Etats-Unis d’Afrique ».

Nous vous en remercions.

Fait à Pantin, le 3 juin 2012

A retrouver sur le site du M.A.F. : http://www.africain-francais.org/petition-cpi

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