A l’appel du Cri-Panacricain d’Abel Naki, patriotes ivoiriens, panafricanistes et Français se sont mobilisés en grand nombre ce week-end pour exiger la libération du Président Laurent Gbagbo et commémorer le 11 avril 2011. Les manifestants sont venus de différents pays européens ainsi que des provinces françaises pour regagner Paris. Cette mobilisation tous azimuts répondait au caractère européen de la manifestation, selon l’appel des organisateurs. Une manifestation qui a débuté par une longue marche. Elle a conduit les manifestants de la place Clichy à la place Stalingrad. Plusieurs drapeaux de pays africains étaient biens visibles pour démontrer le caractère panafricain de la manifestation. Tee-shirts et bandéroles aux messages divers et à l’effigie du Président Gbagbo étaient naturellement bien visibles également. Entre quelque sonorités musicacales et interventations des animateurs de la marches, les manifestants scandaient tout au long de leur parcours: « Libérez Gbagbo! Libérez Gbagbo! ». L’on pouvait également lire » Libérez Gbagbo » sur un grand ballon orange portant l’effigie de Laurent Gbagbo, s’élévant au-dessus des marcheurs. Tel était le message et l’exigence essentiel des manifestants.A la place Stalingrad, ce fut le moment des interventions des différents leaders d’Associations, des Représentants de Partis politiques et des responsables de délagations. Après le discours de bienvenu prononcé par Brigitte Kuyo, ex-Représentante du FPI en France, les manifestants ont entendu les différents intervenants aux messages variés mais demeurant dans le cadre de la résistance qu’ils mènent depuis plus de deux ans.
Pour le moins que l’on puisse dire, cette énième manifestation de soutien au Président Gbagbo a connu une mobilisation et une réussite totales. Il faut tout de même déplorer qu’elle fut, pour certains, l’occasion de frustrer leurs camarades. Topo Léontine, Présidente de Femmes Patriotes Ivoiriennes de France et de l’Union pour la Résistance de France, ne cache pas son mécontentement, après avoir été manifestement empêchée de prendre la parole, à travers une mise en scène dont certains pourraient se servir pour attester le contraire.
Il faut noter que la manifestation de ce week-end s’inscrivait également dans le cadre d’une série de manifestations relatives à la commémoration du 11 avril 2011, le jour du coup d’Etat ayant entrainé la chute du Président Laurent Gbagbo et la mort de milliers d’ivoiriens. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu dans la journée du jeudi 11 avril à La Haye, à proximité de la prison de Scheveningen où est incarcéré le Président Gbagbo, une manifestaion de commémoration du 11 avril 2011, organisée par le Cri-Panafricain de Willy Bla et le CODESCI de Atsin Kouassi. Toujours dans le même cadre, dans la soirée du jeudi 11 avril a eu lieu à Paris une autre cérémonie de commémoration du 11 avril 2011 à la place de la Bastille, organisée par l’Union de la Résistance ivoirienne de France, présidée par Topo Léontine.
Ce 13 avril 2013, tous, Le Cri Panafricain d’Abel Naki, le MFIRA de Monique Berthélot, venu de Lyon, le CODESCI de Atsin Kouassi et Christine Zékou, le COJEP-France de Zap Krasso, le Cri-Panafricain de Willy Bla, le NPR de Blaise Pascal Logbo, les Représentations du FPI et de l’UNG, les Femmes Patriotes ivoiriennes de France de Topo Léontine, les 3000 pour la Côte d’Ivoire de Anne Gnizako, le CRD de Pacôme Zégbé, le Mouvement « Gbagbo free », l’Association « Les enfants de Côte d’Ivoire » de Franck Ségot Lutté, le CPAD de Séri Zokou, etc.., étaient mobilisés pour exiger la libération du Président Laurent Gbagbo et marquer leur détermination à aller jusqu’au bout pour obtenir sa libération.
ZEKA TOGUI.
Voir les images de la manifestation sur facebook par ce lien:
NOTES;
1-Cri Panafricain: Le CRI-Panafricain, précédemment dénommé (Congrès pour la renaissance ivoirienne et panafricaine) en abrégé CRI-Panafricain, devient « Le Cri panafricain ». Le premier groupe de mot (le Cri) étant défini comme le cri de douleur, le cri de la colère et le cri de la liberté des peuples africains. Fini donc l’appellation : Congrès pour la renaissance ivoirienne et panafricaine.
2-CODESCI: Comité de Défense des Institutions et de la Souveraineté de la Côte d’Ivoire
3-MFIRA: Mouvement des Femmes ivoirienne du Rhône-Alpes.
4-AFPI: Association des Femmes patriotes ivoiriennes (de France)
5-CRD: Congrès pour la Résistance et la démocratie
6-Cri-Panafricain: Conseil pour la résistance ivoirienne et panafricaine.
7-NPR: Nouveau Parti pour le Rassemblement.
8-CPAD: Comité de pilotage des Actions de la Diaspora.