Survivants13 (ancien "Survie 13 françafrique bas les masques")

10.9.2013

Un journaliste quitte Le Monde pour échapper à la censure du business Hervé Kempf, Michel Collon

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MICHEL COLLON : Le journaliste Hervé Kempf couvrait pour le « prestigieux » quotidien français la construction scandaleuse d’un aéroport anti-écologique à Nantes. Ses enquêtes étant de plus en plus “découragées”, il vient de quitter Le Monde pour garder sa liberté de publier. Il a découvert que Le Monde avait des intérêts liés avec les constructeurs de l’aéroport. Ceci rejoint notre analyse sur ce journal dans Les 7 Péchés d’Hugo Chavez : nous avions montré que les médiamensonges anti-Chavez et anti-Evo Morales de ce journal s’expliquaient par ses liens économiques avec les pires multinationales actives en Amérique latine. Seule l’info indépendante est vraiment libre. Le Monde est au service de ceux qui le payent. Et cela explique qu’il mente systématiquement sur chaque guerre de la France. Et refuse tout débat.

Lire la suite : http://www.michelcollon.info/Un-journaliste-quitte-Le-Monde.html

Guadeloupe. Le LKP demande la vérité sur les massacres de Mai 1802 et Mai 1967

Filed under: Contributions - apports,Résistance africaine — kel @ 15:15

« Monsieur le Président de la République Française,

En réponse à notre courrier du 18 Mai 2012 relatif aux victimes de la guerre de 1802 et des massacres des 26 et 27 Mai 1967 en Guadeloupe, vous nous informiez avoir pris connaissance de nos demandes et les avoir transmis au Ministre de l’intérieur. Plus d’un an après, aucune réponse.

Aussi, par la présente, nous revenons vers vous afin d’obtenir des réponses au moment même où vous commémorez l’odieux massacre d’Ouradour-sur-Glane.

Vous le savez, en mai 1802, les troupes de Napoléon Bonaparte, futur Empereur des français débarquent en Guadeloupe dans le but de rétablir l’esclavage. Après 18 jours de combat : plus de 10000 victimes guadeloupéennes (tués au combat, condamnés à mort, exécutés, emprisonnés ou déportés notamment en Corse où ils moururent tous comme esclaves). Des milliers d’hommes de couleur libres seront dès lors, obligés de justifier de leur statut sous peine de redevenir esclave. Les victimes vont donc payées pour un acte aujourd’hui reconnu comme crime contre l’humanité.

Cette page de l’histoire de France n’est pas enseignée, l’Etat français préférant se revêtir de l’habit d’abolitionniste plutôt que de celui d’esclavagiste. Nicolas Sarkozy nous invitait même à « digérer notre histoire ».

Qui sont ces hommes et ces femmes qui ont donné leur vie pour défendre la liberté ?
Qui étaient ces milliers de prisonniers déportés ?
Ne serait-ce pas plutôt ceux là qu’il faut honorer ?

A maintes reprises, le sang des Guadeloupéens coula sous les balles des militaires français comme en mai 1967.

En effet, les 26 et 27 mai 1967, à Pointe à Pitre, à l’occasion d’une grève d’ouvriers du bâtiment, les
CRS, Gendarmes mobiles (Képis Rouges) perpétrèrent un véritable massacre contre les travailleurs et le Peuple de Guadeloupe.

« Le massacre commença le 26 mai 1967 au début de la matinée et dura jusqu’au lendemain soir.


Jacques Nestor

Jacques Nestor militant du GONG* et syndicaliste assassiné le 26 mai 1967


Pointe-à-Pitre martyrisé. Ces morts ne furent pas les victimes accidentelles d’un combat sans merci.

Ces êtres furent assassinés de sang froid avec méthodes. Ce crime fut décidé, organisé, planifié dans le cadre d’une politique de terreur. » (Source : extrait version Mé 67 du discours de Nicolas Sarkozy commémorant le massacre de Maillé le 25 août 1944).

Le Préfet Pierre Bolotte, inhumé le 27 mai 2008 (41 ans jour pour jour après le massacre des Guadeloupéens), commandeur de la légion d’honneur, demanda de faire usage de toutes les armes contre tous ceux qui bougeaient, qui étaient noirs ou tiraient leur origine de cette couleur. Plusieurs centaines de Guadeloupéens furent traqués, blessés ou tués par balles. L’armée française tirait sur les ambulances et même lors de la veillée mortuaire d’une des premières victimes.

L’hôpital débordait de cadavres et de blessés. Des exécutions sommaires ont été perpétrées aussi bien à la gendarmerie du Morne Miquel qu’à la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre où des dizaines de corps jonchaient le sol.

Depuis plusieurs années, des démarches sont entreprises auprès de l’Etat français pour qu’une enquête soit diligentée sur les tueries de mai 1967. Jusqu’ici, aucune réponse.

Nos investigations se sont poursuivies directement sur le terrain même, en Guadeloupe, et ont permis de rencontrer des témoins, des parents et amis de victimes, des blessés, des emprisonnés…

Selon M. Lemoine, ancien ministre des DOM, il y eut 87 morts et des centaines de blessés. Mais, entre le nombre réel de morts et celui qui a été comptabilisé par les services officiels, il y a, à n’en pas douter, une différence de l’ordre de plusieurs dizaines.

Descendants de tous ces honorables combattants de la liberté, nous exigeons du gouvernement de la France, des réponses claires et précises sur toutes les tueries perpétrées contre les Guadeloupéens, notamment ceux de mai 1802 et mai 1967.

Au nom de la liberté, de la mémoire, du respect et de la dignité, nous exigeons la vérité, la reconnaissance de ces crimes coloniaux, la justice, le jugement et la condamnation de tous les coupables, la réhabilitation des victimes et emprisonnés, la réparation des préjudices, l’accès aux archives et dossiers de l’époque ».

 

Source :

 http://www.caraibcreolenews.com/communiques,1,5599,guadeloupe-le-lkp-demande-la-vy-rity-sur-les-massacres-de-mai-1802-et-1967.html

24.6.2013

COMITE POUR LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS-COMMUNIQUE

Filed under: Contributions - apports — kel @ 15:28

APPEL A TOUS LES DEMOCRATES
MANIFESTONS MASSIVEMENT NOTRE SOUTIEN AU PEUPLE IVOIRIEN VICTIME DE LA REPRESSION DU REGIME DE OUATTARA
Cette semaine, en Côte d’Ivoire, une nouvelle arrestation de responsable politique a frappé. Cette fois ci c’est la jeunesse militante qui est criminalisée.
M. Koua Justin, Secrétaire National par intérim de la JFPI (Jeunesse du Front Populaire Ivoirien), a été arrêté le vendredi 7 juin 2013, en début de soirée. Il se trouvait en réunion au siège provisoire du FPI dont nous rappellerons au passage que les locaux furent pillés et brûlés en août 2012 par les milices ouattaristes.
Selon plusieurs sources, des FRCI (« l’armée » créée par Alassane Ouattara) ont envahi les lieux en brandissant des armes, et l’ont emmené de force sans mandat d’arrêt ni motif officiel. Peu de temps auparavant, Koua Justin avait révélé sur Facebook et lors d’une conférence de presse, la traque dont il était victime de la part de l’appareil militaire et policier du régime.
Selon les dernières informations, il se trouverait actuellement aux mains de la DST ivoirienne, enfermé dans un conteneur exposé à la chaleur et à la déshydratation.
A la détention politique, s’ajoute donc une grave mise en danger de son intégrité physique.
Connaissant les méthodes de torture utilisées de manière généralisée par le régime de Ouattara nous avons toutes les raisons d’être inquiets pour sa vie.

Cet événement intervient :

– Après que la CPI se soit déclarée dans l’incapacité de confirmer les charges présentées par le Procureur à l’encontre du Président Laurent Gbagbo; ce cinglant désaveu pour le pouvoir d’Abidjan semble accentuer une répression ininterrompue depuis plus de deux ans.
– Au moment où la JFPI, avec Koua Justin, prépare une grande campagne de mobilisation, à travers des tournées « éveil des consciences » dans tout le pays, et où un meeting était prévu dans les jours à venir.
Par ailleurs, Charles Blé Goudé, ex-Ministre de la Jeunesse, détenu lui aussi , a entamé depuis huit jours une grève de la faim pour dénoncer ses conditions inhumaines de détention.
Depuis le 15 mai, une trentaine de personnes proches de l’opposition ou supposées l’être ont été incarcérées à la MACA.
On estime actuellement le nombre des prisonniers politiques à plus de 700 sur le sol ivoirien.

CELA NE PEUT PLUS DURER !

Le gouvernement français (pour mémoire le Président François Hollande s’est vu remettre à l’UNESCO le prix Houphouët Boigny pour la paix) doit sur le champ:

– CONDAMNER publiquement le régime de Ouattara et son mode de gouvernance par la terreur.
– EXIGER LA LIBERATION immédiate de tous les prisonniers politiques, en vertu du caractère universel de l’application des droits de l’homme et des Conventions de Genève.
– OBTENIR PAR LA VOIE DIPLOMATIQUE la libération et le rapatriement sanitaire du franco-ivoirien Michel Gbagbo, détenu depuis le 11 Avril 2011 pour délit de patronyme.
NOUS APPELONS TOUS LES DEMOCRATES A INTERVENIR AUPRES DU GOUVERNEMENT POUR QU’IL AGISSE AU PLUS VITE ET A ALERTER MASSIVEMENT LES ORGANISATIONS DES DROITS DE L’HOMME EN LEUR TRANSMETTANT LE PRESENT COMMUNIQUE.
COMITE POUR LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS
(contact :prisonnierspolitiques.rci@gmail.com)
LE DIMANCHE 9 JUIN 2013
Pour écrire au Président de la république : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/
Pour écrire à Amnesty International France: http://www.amnesty.fr/Contact/AI-France

LES ERREURS FATALES A NE PAS COMMETTRE LORSQUE VOUS RETOURNEZ EN AFRIQUE

Filed under: Contributions - apports — kel @ 15:24

Introduction à la Rencontre des Géostratèges Africains Samedi 22/06/2013 à Bruxelles

LES ERREURS FATALES A NE PAS COMMETTRE LORSQUE VOUS RETOURNEZ EN AFRIQUE

Chaque pays africain est très spécifique et rarement les solutions valables dans un pays sont transposables à un autre pays. Toutefois, il y a des problèmes, des erreurs identiques qui touchent presque toute la communauté africaine de la diaspora. Voici 1 des10 erreurs fatales les plus communes et comment les éviter que nous débattrons Samedi 22/06/13 à Bruxelles :

1-RENTRER DANS SON PAYS D’ORIGINE

Lorsqu’on a beaucoup d’argent, on peut mettre sa richesse un peu partout sans trop s’inquiéter du retour sur investissement. Mais lorsqu’on ne peut pas se permettre de jouer au père noël hors saison et de perdre l’argent n’importe comment, il est déconseillé de déposer ses valises dans son pays d’origine. L’erreur la plus courante, mais en même temps la plus douloureuse de conséquence que commettent les africains de la diaspora, lorsqu’ils décident d’investir en Afrique, est celle de choisir leurs pays d’origine pour s’implanter. Il n’existe pas d’études sur le sujet, mais ils sont très nombreux, dans cette situation, ce qui rend l’apport des africains de la diaspora à l’économie africaine proche de zéro et je vais vous expliquer pourquoi.
Si vous avez travaillez toute votre vie hors d’Afrique et décidez que vous ne passerez pas vos dernières jours à jouer à la pétanque dans des quartiers dangereux de la banlieue parisienne ou marseillaise, alors, vous avez raison de choisir votre pays, où installer l’activité de vos derniers jours. Mais, si vous êtes jeunes, vous vous cherchez encore, vous êtes plein d’ambition, vous installer en premier, dans votre pays est un choix erroné qui se révèle fatale pour la plupart de ceux qui s’ont passés par là. En voici les différentes raisons :

-LA FAMILLE

Sociologiquement, chaque individu est porté à croire que sa famille est la plus parfaite au monde. Les mots qui suivent vont donc certainement choquer plusieurs personnes. L’Africain qui débarque de l’étranger avec des projets et de l’argent pour les réaliser dans son sac, par erreur, croit parler le même langage que sa famille. En vérité, ils sont sur deux planètes différentes. Les populations africaines, victimes d’un matraquage mensonger médiatique croient que l’occident est un paradis et quel que soit le niveau de sacrifice consenti pour économiser ce que vous voulez investir, pour votre famille, vous êtes avant tout un pacha, un riche, un bourgeois, un Emir.

Cette erreur de perception du départ va conditionner tout le reste et aux yeux de vos familiers, vous êtes là pour aider la famille avec votre activité, vous êtes là pour dépenser de l’argent que vous avez amassé durant votre séjour en occident ; peu importe à leurs yeux si, dans votre rôle d’entrepreneur, vous êtes là, très souvent avec des emprunts et donc, des traites à payer à votre banque dès le mois suivant. Et même lorsque vous serez en pleine crise financière, incapable de payer vos fournisseurs, ou même dans l’impossibilité de payer les salaires de vos collaborateurs, vous aurez toujours des familiers qui débarqueront avec une ordonnance médicale pour vous mettre le dos au mur et vous faire comprendre que sans votre argent, quelqu’un risque de mourir. D’autres fois, et très souvent, ce sera pour les frais d’inscription à l’école de nombreux bambins, qui sans votre argent seront des analphabètes.

Il s’agit d’un chantage humanitaire dont sont devenus experts certains africains qui ont un familier qui arrive d’occident. Il y en a qui vont utiliser l’appât de l’affection familiale : on sait que vous avez besoin de vous sentir au milieu des vôtres, alors on vous le fait payer au prix fort. D’autres se cachent derrière le prétexte de la solidarité africaine, pour vous faire les poches. C’est une véritable escroquerie au piétisme familial. Quand ça ne suffit pas, ce sont les recettes des charlatans qu’on vous présentera pour sauver votre vie de votre meilleur ami de 30 ans. Et si vous croyez en dieu, je ne donne pas cher votre peau. Ce sont très souvent vos anciens amis restés au pays, qui vont prendre le relai de ce que je peux appeler sans exagération : l’escroquerie familiale.

Et c’est toute une armada de conseillers spirituels qui vont se succéder à votre lieu de service, comme à votre domicile pour préparer votre âme à gagner le paradis. Vous n’êtes plus un entrepreneur, mais un pigeon, oups, pardon, un gibier. Le problème est que vous êtes un créateur d’entreprise c’est-à-dire de valeur ajoutée et non une anticipation de la sécurité sociale. Votre entreprise sera sur le marché, avec des concurrents souvent européens qui vous balayerons avec une facilité déconcertante, parce que n’ayant pas les mêmes contraintes extra-entreprises, n’ayant pas ces coûts cachés du parasitisme familial.

Dans d’autres familles, les gens sont plus intelligents et les techniques encore plus raffinés. Le résultat est de miner votre compétitivité, car toutes ces dépenses non prévues se répercuteront sur le coup de vos produits ou de vos servies et qui, à la preuve des faits avec le marché, risque de ne pas faire long feu.

-L’omniprésence DE LA POLITIQUE

Dans les pays africains, il n’existe pas le concept de « Leader Economique », parce que celui de « Leader Politique » a pris le devant et occupé tout l’espace vitale possible dans la société. Les africains croient par erreur qu’on ne change la société qu’à travers la politique. La fainéantise généralisée a fabriqué une nouvelle classe de chômeurs, ce sont très souvent les partis politiques d’opposition.

Ce sont ceux qui triment, puisque éloignés du pouvoir, puisqu’éloignés de la mangeoire. A l’inverse, ceux qui gravitent autour du pouvoir donnent l’impression d’être mieux lotis, en récitant les révérences pour témoigner une servilité déconcertante. Il n’y a par exemple, qu’en Afrique qu’on ne prononce pas le nom du président de la république sans le faire précéder de l’expression « Son Excellence ».

Tout semble tourner autour de ce match : pour ou contre le pouvoir ? Et peut-être que vous êtes comme moi et vous ne croyez pas à la Démocratie et pour vous tout cela n’est qu’un cirque inutile qui ne peut faire bouger les problèmes des citoyens. Et que pour cela, vous pointez plutôt à devenir un Leader Economique, qu’importe ! Pour vos interlocuteurs, vous devez choisir. En retournant réaliser vos tout premiers investissements comme entrepreneur dans votre pays d’origine, vous serez amenés à devoir chaque fois vous justifier, parce que les personnes que vous aurez tendance à côtoyer vont constamment oublier que vous soyez indifférent aux querelles politiques partisanes dans le pays. Si vous dites un mot en faveur d’une décision prise par le pouvoir politique, pour l’opposition, vous êtes un vendu, un traitre ou bien quelqu’un qui n’est venu jusque-là que pour se coucher et se faire marcher dessus. Si vous dites un mot pour critiquer l’action gouvernementale, vous serez désormais taxé comme opposant.

Et lorsque vous vous tenez hors de ce match et n’exprimez aucune préférence, votre activité sera examinée à la loupe, parce qu’on va vous soupçonner d’utiliser votre entreprise comme couverture pour préparer un coup d’Etat et que toutes vos activités au fond ne visent que le pouvoir.

SOLUTIONS

Si vous choisissez un pays voisin du vôtre, vous êtes épargnés au moins, de la moitié des problèmes à peine énumérés, avec souvent comme bonus, que plusieurs pays africains offrent désormais aux investisseurs étranger la possibilité d’être exemptés d’impôt pendant 5 ans. Ce qui vous laisse le temps de respirer et démarrer avec calme votre nouvelle aventure économique ou industrielle.

Les Etats-Unis d’Afrique ? Ce n’est pas qu’un concept ou un slogan pour politiciens en mal de popularité. C’est aussi une réalité qui doit nous permettre d’optimiser nos forces. Soyez ambitieux, ayez en tête dès le départ l’objectif de créer votre propre entreprise multinationale, présente dans plus d’un pays et pour cela, capable d’interagir entre plusieurs nations et surtout, de tirer profits des avantages de différentes réalités africaines à la fois. Non seulement cette manière de procéder vous aidera à relativiser la plupart des problèmes cités plus haut, mais aussi, aura le mérite de vous permettre de ne jamais mettre tous vos œufs dans le même panier.

Nous allons continuer ce débat Samedi 22/06/2013 à Bruxelles. Je vous donnerai la liste des autres erreurs fatales à ne pas commettre pour le retour en Afrique, mais aussi, je vais vous expliquer comment avec très peu de moyens financiers, vous pouvez démarrer le processus de création de votre propre Multinationale sur le continent africain. Et de transformer chaque poche de misère en opportunité possible pour apporter des solutions tangibles aux êtres humains.

L’Afrique nous appartient. Le système dominant a créé la diversion soutenue par une forte campagne médiatique pour nous convaincre que l’Afrique est un enfer afin de nous amener à fuir notre continent, pour devenir des esclaves modernes en occident. Si un village n’a pas un pont, ce pont ne tombera pas du ciel, c’est à nous d’apporter notre savoir-faire et d’en faire notre métier. Si dans une ville il manque les services sanitaires, ce ne seront pas les prières qui vont nous les créer, mais notre engagement, même comme professionnels pour solutionner nos propres problèmes. L’Afrique a besoin de pionniers pour se lever, l’Afrique a besoin de nous et ce n’est pas en restant ici à Bruxelles et critiquer toute la journée que nous ferons changer la situation, mais en allant nous tremper et transformer la boue en or, transformer la misère en prospérité.

Bruxelles le 19/06/2013

Jean-Paul Pougala

4.6.2013

PETITION POUR LE RETRAIT DES ETATS AFRICAINS DE LA CPI

Filed under: Résistance africaine — kel @ 17:55

petition

Créée officiellement le 1er juillet 2002 sous l’impulsion de l’ONU, après la ratification par suffisamment d’Etats du Statut de Rome adopté le 17 juillet 1998, la Cour Pénale Internationale (CPI) est une juridiction internationale permanente et universelle ayant pour objectif louable de réduire l’impunité des individus et non des Etats responsables de génocide, de crime contre l’humanité, de crime de guerre et de crime d’agression, et de promouvoir ainsi par la prévention, la dissuasion et la répression le respect universel des droits de l’homme, notamment par les dirigeants politiques.

Sur les 193 Etats membres de l’ONU, la CPI compte actuellement 122 Etats membres, c’est-à-dire 122 Etats ayant à la fois signé et ratifié le Statut de Rome, et répartis au CPI par groupes d’Etats. Le groupe de loin le plus important est celui des Etats d’Afrique, fort de 34 Etats membres sur les 54 constituant l’Union Africaine, suivi du groupe de 27 Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes, du groupe de 25 Etats d’Europe Occidentale et autres Etats occidentaux, du groupe de 18 Etats d’Europe de l’Est, et enfin du groupe de 18 Etats d’Asie et du Pacifique.

Cependant, compte tenu des nobles objectifs affichés de la CPI, il est curieux que les Etats-Unis d’Amérique, qui se veulent le champion mondial de la défense des droits de l’homme aient refusé jusqu’à ce jour de ratifier le Statut de Rome qu’ils ont pourtant accepté de signer, tout comme l’ont fait la Russie et Israël qui n’ont pas la même prétention de démocratie et de donneur de leçons de droits de l’homme. Il n’est pas étonnant que la plupart des pays asiatiques, en particulier arabes, en commençant par la Chine et l’Inde, qui comme la Russie n’ont pas la même prétention évoquée, se soient abstenus jusqu’à ce jour de signer le Statut de Rome, en invoquant essentiellement la raison de la souveraineté de leurs Etats, et son corollaire la non ingérence étrangère politique, humanitaire et surtout occidentale dans leurs affaires intérieures.

Compte tenu des nobles objectifs affichés de la CPI, le plus curieux, c’est que parmi la trentaine de personnes inculpées par la CPI depuis sa création jusqu’à ce jour, dont une petite dizaine sont actuellement détenus à la CPI, il n’y a que des Africains, alors qu’en plus des deux dernières guerres mondiales, les guerres récentes en Irak, en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et en Libye confirment l’accusation portée contre l’Europe par Aimée Césaire dans son « Discours sur le colonialisme » et que nous pouvons actualiser en disant que « l’Occident est comptable devant la communauté humaine du plus grand tas de cadavres de l’histoire ».

C’est ce constat de curiosité, d’incompréhension et d’indignation qu’a déjà formulé le 29 juin 2012 Jean Ping, alors président de la Commission de l’Union Africaine, lors du 17è Sommet des chefs d’Etat de l’UA à Malabo, en Guinée Equatoriale en déclarant : « On a l’impression que la Cour Pénale Internationale ne vise que les Africains. Cela signifie-t-il que rien ne se passe par exemple au Pakistan, en Afghanistan, à Gaza, en Tchétchénie ? Ce n’est pas seulement en Afrique qu’il y a des problèmes. Alors pourquoi n’y a-t-il que des Africains qui sont jugés par cette Cour?».

C’est ce même constat qu’à l’unanimité les Chefs d’Etat et de gouvernement africains ont tenu à exprimer le 27 mai 2013 à l’issue du sommet du 50-ème anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine, par la déclaration suivante de leur porte-parole, le Président en exercice de l’Union Africaine et Premier Ministre de l’Ethiopie, Hailemariam Desalegn : «Lors de la création de la CPI, l’objectif était d’éviter toutes sortes d’impunités, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale que nous n’acceptons pas. (…). Je pense donc que la CPI doit bien voir qu’elle ne devrait pas pourchasser (que) des Africains, (…). 99% des inculpés de la CPI sont Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système de la CPI et nous contestons cela».

Quant à nous, nous estimons que cette situation présente de la CPI est d’autant plus inacceptable qu’en plus du mépris de la souveraineté des Etats africains à la faveur de l’ingérence politique et humanitaire occidentale dans les affaires intérieures africaines qu’ont déjà refusé les Etats asiatiques, il s’agit là d’une humiliation supplémentaire des Africains à la face du monde, qui réveille en eux le traumatisme de la déportation de leurs ancêtres dans les « camps d’extermination » de l’esclavage tant occidental qu’oriental par des « trafiquants d’être humains», dont des descendants s’érigent de nouveaux de nos jours en bourreaux des Africains.

Au nom de la dignité et du bien-être des Africains qu’ils ont la charge sacrée de cultiver et de défendre, nous demandons donc aux Chefs d’Etat et de gouvernement africains de tenir compte de la position des Etats-Unis d’Amérique, de la Russie, de la Chine, et de l’Inde pour retirer sans tarder leurs Etats de la CPI.

Au nom de l’exigence éthique authentiquement africaine et multimillénaire de la Maât, c’est-à-dire « le Bien, la Vérité, la Justice, l’Harmonie, etc. », pour atteindre le plus tôt possible en Afrique le noble objectif de la CPI concernant l’impunité des crimes de génocide, crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des crimes d’agression tout en préservant la dignité des Africains aux yeux du monde, nous leur demandons également de concrétiser dans les meilleurs délais le projet de la « Cour Pénale Africaine » appuyée par la future « la Force de Réaction Rapide » dans l’attente de la future « Force Africaine en Attente », en complément de la « Cour de Justice Africaine » et de la « Cour Africaine des Droits Humains et des Peuples », qui constitueront ainsi les bases historiques des institutions juridiques des futurs « Etats-Unis d’Afrique ».

Nous vous en remercions.

Fait à Pantin, le 3 juin 2012

A retrouver sur le site du M.A.F. : http://www.africain-francais.org/petition-cpi

30.5.2013

La CPI AU BANC DES ACCUSES

Selon le Journaliste Panafricain MAMBO ABBE, la réaction du Président l’UA au sujet de l’impartialité fragrante de la CPI, aurait pour origine l’injustice faite au Président Ivoirien Laurent Gbagbo. Cette déclaration risque en outre de jouer en faveur de la défense au cours du Procès.



JT du 29 MAI 2013 : UA contre la CPI

Le Premier ministre éthiopien : La CPI mène une sorte de chasse raciale envers les Africains

CPI / Affaire Laurent Gbagbo : Le Premier ministre éthiopien fait une déclaration qui influera sur le verdict

La Cour pénale internationale (CPI) mène une sorte de chasse raciale en ne poursuivant que des Africains, a affirmé lundi le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, après la clôture du sommet des chefs d’Etat de l’organisation à Addis Abeba.

Lors de la création de la CPI, l’objectif était d’éviter toute sorte d’impunité, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale, a-t-il déclaré, à l’issue d’un sommet qui a réclamé le transfert à la justice kényane des poursuites engagées par la CPI contre les président et vice-président kényans, pour crimes contre l’humanité.

Les dirigeants africains ne comprennent pas les poursuites contre ces présidents (les deux chefs de l’exécutif kényan), je pense donc que la CPI doit bien voir qu’elle ne devrait pas pourchasser des Africains, a-t-il poursuivi devant la presse.

Uhuru Kenyatta et William Ruto, élus respectivement en mars président et vice-président du Kenya, sont poursuivis par la CPI pour leur rôle présumé dans l’organisation des terribles violences ayant suivi le scrutin présidentiel de décembre 2007 au Kenya.

Ces violences s’étaient rapidement muées en affrontements entre communautés, accompagnés de meurtres brutaux, viols et mutilations, faisant plus de 1.000 morts et des centaines de milliers de déplacés en quelques semaines.

Le procès d’Uhuru Kenyatta doit commencer le 9 juillet à La Haye, siège de la CPI. Celui de William Ruto aurait dû débuter ce mardi, mais a été reporté sine die début mai.

99% des inculpés de la CPI sont Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système de la CPI et nous contestons cela, a poursuivi le Premier ministre éthiopien.

Depuis sa création, la CPI a en fait inculpé une trentaine de personnes, tous des Africains, pour des crimes survenus dans huit pays d’Afrique (République démocratique du Congo, Centrafrique, Ouganda, Soudan (Darfour), Kenya, Libye, Côte d’Ivoire, Mali).

Mais les enquêtes ouvertes en RDC, Centrafrique, Mali et Ouganda l’ont été à la demande des Etats concernés, parties au Statut de Rome, fondateur de la CPI. Les affaires concernant le Darfour et la Libye – non signataires – l’ont été à la demande du Conseil de sécurité de l’ONU, tandis que le procureur de la CPI s’est auto-saisi sur les dossiers kényan et ivoirien.

La CPI avait autorisé en 2010 le procureur à engager des poursuites en raison de l’inaction des autorités kényanes en vue d’établir les principales responsabilités dans les violences post-électorales de fin 2007-début 2008.

Plusieurs chefs d’Etat africains ont récemment accusé la CPI de cibler exclusivement des Africains.

CPI /UN AVOCAT ATTAQUE:  » LA CPI N’A RIEN DE SERIEUX ET DE SOLIDE CONTRE GBAGBO … »

La situation politique en Côte d’Ivoire, deux ans après la déportation du président Laurent GBAGBO à la Haye, continue de faire débat. Passé en effet, l’euphorie des premiers moments de colère savamment orchestrés par la France de Sarkozy, instrumentalisant un simple et banal contentieux postélectoral pour diaboliser un camps aux yeux de toute la communauté internationale, les observateurs avertis de la crise politique ivoirienne ne veulent plus se taire. A l’évidence, l’escroquerie morale opérée en Côte d’Ivoire en avril 2011 ne fait plus recette.

« Côte d’Ivoire : 10 ans d’erreurs françaises ! » Voilà l’important thème qui a réuni autour de Jean-Luc Pujo, animateur de la rencontre, Charles ONANA, journaliste d’investigation, auteur du livre : « Côte d’Ivoire le coup d’Etat », maître Jean Balan, avocat des victimes françaises des douloureux événements de 2004 à Bouaké, Abel NAKI, responsable du mouvement CRI-PANAFRICAIN, et Mme Mireille SAKI, auteur de:  » La charte de l’impérialisme, une charte de la servitude « . Quatre invités importants donc ce samedi 25 mai 2013, dans la salle Loungue du Café le FALSTAFF, sis place de la Bastille à Paris, pour un 24ème café littéraire hyper-républicain.

Ouvrant la série des interventions, le journaliste d’investigation Charles ONANA, a démontré avec beaucoup de dynamisme, les causes profondes de la haine des dirigeants politiques français envers Laurent GBAGBO, l’opposant historique arrivé au pouvoir alors que personne ne l’attendait à ce rendez-vous.

Pour lui, Laurent GBAGBO qui s’est positionné comme l’alternative politique à la fin du règne de Félix Houphouët Boigny, englué dans un système opaque de monopartisme et monolithique avec la France, tenait avant tout à imprimer sa marque sur son pays après toutes ces années de règne sans partage du PDCI, le parti de feu Houphouët Boigny.

L’hostilité des dirigeants français à l’égard de Laurent GBAGBO est donc née du fait que fiévreux à l’idée de perdre les privilèges de la relation de proximité qu’ils vivaient avec Houphouët Boigny au lendemain du changement politique en Côte d’Ivoire, Ils ne voyaient pas d’un bon œil en effet, l’arrivée d’un dirigeant politique atypique qui réclamait la réécriture des principaux contrats économiques avec le colonisateur.

Et comme pour son malheur Laurent GBAGBO n’appartenait à « aucun réseau parisien », CHIRAC et plus tard SARKOZY ont refusé de laisser en place un dirigeant politique que personne ne cernait. Le journaliste Charles ONANA fera dès lors l’inventaire de la longue liste des artifices et autres prétextes fallacieux utilisés par la France: tentatives de coups d’état, rébellion, affaire Kieffer, bombardement militaire de Bouaké en 2004, pour renverser après 10 années d’harcèlement, Laurent GBAGBO le 11 avril 2011 à la suite du contentieux postélectoral qui l’a opposé à Ouattara Alassane.

LE CARNET DE ROUTE DE L’ARMEE FRANÇAISE…RENVERSER GBAGBO.

A la suite de Charles ONANA, maître Jean Balan, avocat des victimes françaises des douloureux événements de 2004 à Bouaké, dira d’emblée : « Ma conviction intime est qu’on voulait se débarrasser de GBAGBO Laurent… » Expliquant en effet les événements consécutifs à la tentative avortée du président Laurent GBAGBO de libérer son pays en 2004, le juriste fera noter que la fulgurance de la riposte française après la mort des soldats français à Bouaké : destruction à la hache des aéronefs ivoiriens, bombardement du palais présidentiel de Yamoussoukro et du Plateau, n’était rien d’autre qu’un scénario bien ficelé pour opérer un coup de force contre GBAGBO. Pour lui, la réalité est celle-ci : « Les soldats français tués en Côte d’Ivoire lors des événements de 2004 ont été sacrifiés…C’était le prétexte d’un coup d’Etat. C’est indiscutable. C’était le carnet de route de l’armée française… »

L’avocat au barreau de Paris est d’autant plus convaincu qu’il ne comprend toujours pas les raisons pour lesquelles le dossier solide qu’il a constitué et qui identifie clairement la chaine de commandement dans cette affaire et met l’ex-ministre de la défense à l’époque des faits, Michelle Aliot Marie en cause a buté sur le refus de la justice française d’aller au bout des enquêtes. « J’accuse formellement Aliot Marie d’avoir menti. Je sais désormais qu’en France, il ya une catégorie d’hommes politiques qui sont très protégés » dira en conclusion, dépité, l’avocat des victimes.

Pour sa part, Abel NAKI, le responsable du CRI-PANAFRICAIN indiquera au public que la mobilisation des patriotes de la diaspora ne faiblira pas, « Parce que Laurent GBAGBO a gagné les élections en Côte d’Ivoire… » Qui plus est qu’il a été investit par le conseil constitutionnel. Cela devrait suffire poursuivra t-il, pour éteindre toute forme de contestation suscitée et nourrie par Sarkozy au profit de son ami Ouattara : « Le bombardement de la résidence du président Laurent GBAGBO par l’armée française où il se trouvait avec les membres de sa famille et certains de ses proches collaborateurs, s’identifie tout simplement à un coup d’Etat mais aussi à une tentative d’assassinat, comme ce fut le cas pour le guide de Jamahiriya Libyenne, le colonel Kadhafi. » Martèlera Abel NAKI, invitant les résistants Africains à une mobilisation constante pour la libération de Laurent GBAGBO.

Mireille SAKI auteur du très documenté livre :  » La charte de l’impérialisme, une charte de la servitude « quatrième oratrice du jour enfoncera le clou en dénonçant les pactes de servitudes abusivement appelés traités de coopération signés entre la France et certains pays Africains. S’appesantissant sur le cas de la Côte d’Ivoire, elle révélera que c’est le 19 février 1842 que la France conclura son premier traité avec la Côte d’Ivoire. Une situation qui montre clairement que depuis cette date, la Côte d’Ivoire est sous tutelle de la France. « La France n’est pas prête à quitter la Côte d’Ivoire de sitôt… » dénoncera t-elle. Aussi, invitera- elle la nouvelle génération à poser sereinement le diagnostic de cette situation pour en tirer les conclusions les plus utiles.

Pour finir, les uns et les autres ont appelé à la libération du président Laurent GBAGBO injustement détenu à la Haye. A cet effet, et devant le retard dans le verdict de l’audience de confirmation des charges. Maître Norbert Tricaud, conseil du Sénateur Jean Pierre Bemba, détenu également à la Haye dénoncera le manque de sérieux dans les accusations portées contre le président Laurent GBAGBO. En grand connaisseur des rouages de la CPI, il dira : « Dans l’affaire GBAGBO contre le procureur, l’accusation s’est ridiculisée. La nullité des preuves et autres documents comme la vidéo du Kenya attribuée aux partisans de GBAGBO montre bien qu’il n’y a rien de sérieux et de solide contre GBAGBO. Ce qui se passe à la Haye n’est pas le procès de Laurent GBAGBO mais celui de la CPI. L’objectif de toute cette agitation c’est qu’ils veulent tout simplement liquider politiquement Laurent GBAGBO… » clamera l’avocat du dirigeant Congolais.

Augustin Djédjé

djedjenet64@yahoo.fr

CPI / un avocat attaque:  » LA CPI N’A RIEN DE SERIEUX ET DE SOLIDE CONTRE GBAGBO … »

6.5.2013

Jacques Attali admet que les pays de la zone franc sont toujours des colonies économiques de la France

Filed under: FRANC-CFA — kel @ 14:27

 

« L’Histoire le montre. Aucune zone monétaire ne survit sans gouvernement fédéral. Le seul exemple dans l’histoire d’une zone qui survit sans gouvernement fédéral, c’est la zone franc. Mais c’est un cas très particulier. La France contrôle assez profondément l’économie des pays qui en sont membres ».

5.5.2013

MADAGASCAR – La françafrique n’est pas morte, elle y est bien vivante

Filed under: Résistance africaine — kel @ 15:31

GTT International Genève – Collectif des Patriotes Malgaches – 22 avril 2013

Madagascar nage en pleine françafrique depuis précisément 4 ans. Actuellement, on entame les dernières étapes avec les élections prévues à partir du 24 juillet 2013 qui, selon la logique françafricaine, devraient légitimer les putschistes esclaves de l’ancienne puissance coloniale.
Le schéma est classique sur le continent africain, le « putschwashing » est déjà passé par la Côte d’ivoire, la Mauritanie, le Mali et maintenant au tour de Madagascar. Le mode opératoire présenté dans le tableau suivant reste le même dans tous les pays concernés :

1- Préparation minutieuse du putsch :
– Recrutement des « collabos » qui vont accomplir la mission. Profil psychologique commun : acculturés, assoiffés d’euros et de pouvoir, arrivistes,
– Deal : Bourses pour les enfants, nationalité française, plusieurs liasses d’euros,…
– Plusieurs réunions en France (Marcoussis par exemple) et à Madagascar (Ambatobé) afin de peaufiner le plan, (Réalisée)

2- Insécurité et quelques troubles qui marquent le début de l’opération. (Réalisée)

3- Diabolisation du Président de la République en place (Affaire Daewoo) (Réalisée)

3- Médiamensonges par la médiatisation nationale et internationale de la diabolisation (Viva, RFI, F24, AFP,…) – (Réalisée)

4- Montée en puissance des troubles pour provoquer le pouvoir en place (Réalisée)

5- Prise / attaque des lieux-clé du pouvoir notamment la radio TV et le Palais présidentiel par une FOULE (mais pas tout un peuple !) bien déterminée, préparée et recrutée (donc payée) pour cette tâche (ex : 7 février 2009).
La réaction défensive du gouvernement légitime est interprétée comme un « massacre ou une répression aveugle et sanglante sur une population innocente »
==> Le chaos s’installe (Réalisée)

6- Mise en place d’un régime de transition conduit par un laquais de la France et qui aura comme missions : engager la réconciliation nationale et mettre en place des élections « démocratiques, libres et transparentes ». (En cours)

7- Préparation et mise en place de tous les instruments permettant de contrôler les élections au profit du candidat de la Françafrique avec la participation de tous les valets et serviteurs nationaux du système (CNOE, CENIT, CES,…) (En cours)

8- Les observateurs et experts électoraux internationaux sont constitués majoritairement d’organismes satellites de la Françafrique (OIF, COI,…) (En cours)

9- Jour J : Qui est élu(e) ? Le ou la candidate de la Françafrique à l’issue d’un mécanisme de fraude électorale savamment organisée. (A venir)

10- Les médias prennent le relais. AFP, RFI et autre France24 se pressent de proclamer « leurs résultats » qu’ils qualifient de provisoires (un semblant de précaution). (A venir)

11- Dans la foulée même, Communiqué de l’Elysée qui annonce à son tour les résultats qui prennent cette fois-ci un caractère définitif et reconnaît « la régularité et la transparence » du scrutin. S’ensuit la félicitation de la personne « élue » et l’appel à la reconnaissance internationale. (A venir)

12- Reconnaissance de la Communauté Internationale à commencer par l’ONU (A venir)

Posons-nous les bonnes questions :
– Jusqu’à quand accepterons-nous ce néo-colonialisme de la France ?
– Jusqu’à quand accepterons-nous d’être les éternels vassaux et esclaves de la France ou de tout autre pays étranger ?
– Jusqu’à quand accepterons-nous que l’avenir de notre pays se décide à Paris ?
– Qui est-ce qui doit profiter des richesses de Madagascar ? Les Malagasy ou les étrangers ?
– Est-ce normal que 80% des Malagasy soient dans une situation de pauvreté extrême alors que le pays dispose de ressources naturelles exceptionnelles capables largement de subvenir aux besoins de ses 22 millions de population ?

Il devient urgent que les Malagasy se réveillent et prennent en main la destinée de leur pays en commençant par se débarrasser de ces acculturés, mafias, pilleurs, traîtres, revanchards et criminels qui ne connaissent ni foi ni loi, qui ignorent ce qu’est l’intérêt général. Ce sont eux qui perpétuent la Françafrique. Le combat n’est certes pas facile mais, notre salut en dépendra.

Nous ne sommes pas pauvres mais NOUS AVONS ETE APPAUVRIS

http://gtt-international.blogspot.fr/

2.5.2013

Aminata Traoré : la militarisation pour le contrôle des ressources africaines fait partie de l’agenda (Camus Ali)

Filed under: Contributions - apports,Résistance africaine — kel @ 19:43

29 avril 2013

Ceux qui voyaient dans la présidence d’Hollande la fin de la Françafrique ou une politique africaine de la France plus équitable, peuvent enfin se faire à la cruelle évidence de la realpolitik. Aminata Traoré, la militante altermondialiste malienne, n’a pas eu son visa Schengen, sur instruction de la France à tous les pays de l’espace Schengen. Aminata Traoré paierait-elle cash sa prise de position audacieuse, contre l’intervention française au Mali, qui selon elle cacherait à peine de gros intérêts miniers et géostratégiques au Mali et dans la sous région ? La France n’a pas d’amis elle n’a que des intérêts disait le Général De Gaule, et les intérêts eux, s’accommodent très mal de toutes voix discordantes. L’ancienne ministre de la culture malienne et porte-flambleau du « Non à l’intervention militaire étrangère au Mali » livre à cameroonvoice son sentiment après cette déconvenue

 

Cameroonvoice : Nous avons appris avec stupéfaction que les autorités françaises ont refusé de vous accorder un visa d’entrée en France pour participer à une réunion publique le 22 avril dernier. Pouvez vous nous confirmer cette information ?

Aminata Traoré : En fait, j’ai été invitée par Die Linke, un parti de gauche allemand, et des militants français. Je devais faire un tour à Berlin et par la suite donner une conférence à Paris et Lille. J’avais un visa de circulation de 4 ans de l’espace Schengen qui a expiré au mois de Février.

Quand je me suis rendue à l’ambassade d’Allemagne pour solliciter un droit d’entrée dans l’espace Schengen, ils m’ont accordé un visa de trois jours uniquement pour leur pays en me notifiant que la France a donné des instructions pour qu’aucun pays de l’espace Schengen ne m’accorde de visa.

Il y avait donc une interdiction de circulation dans l’espace Schengen vous concernant, dont vous ignoriez totalement l’existence ?

Non non, on ne me l’avait pas notifié avant, c’est à la faveur de ce voyage que je l’ai su. J’ai été autorisée à aller en Allemagne et à revenir au Mali directement sans fouler le sol de l’espace Schengen mis à part l’ Allemagne. Je ne sais pas si c’était une exception allemande, ou si les autres pays de l’espace Schengen pourront m’accorder la même « faveur ».

Ma liberté de circuler est maintenant restreinte. Les consulats européens échangent entre-eux, des listes de personæ-non-grata, et les dispositions changent selon la gravité du délit entre guillemets. En ce qui me concerne, je ne sais pas ce que l’on me reproche. Dans mon cas, j’ai eu la chance d’avoir cette ouverture de la part de l’Allemagne, mon compatriote Oumar Mariko ( Secrétaire général du SADI, Ndlr), lui il n’a pas pu voyager du tout.

Vos prises de position contre l’intervention militaire des forces étrangères au Mali et notamment celle de la France ne seraient pas la cause de cette interdiction ?

Certainement, sinon je ne comprends pas pourquoi, la France et surtout les membres de ce gouvernement de gauche, qui m’ont reçu et qui me connaissent parfaitement le feraient. En principe, nous partageons les même idées.

Sauf que, la France considère son intervention au Mali comme une réussite politique et militaire, c’est le Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui l’a dit et ce success story de leur point de vue exige certainement un verrouillage, qu’il n’ y ait pas de critiques, puisque l’unanimité leur réussit si bien ! Vous vous souvenez bien que toutes les résolutions concernant cette guerre ont été adoptées à l’unanimité au Conseil de sécurité des Nations Unies, et avant-hier ( mardi 23 avril Ndlr) ils viennent aussi de voter à l’ unanimité à l’ Assemblée nationale et au Sénat français pour la prolongation de l’Opération Serval au Mali.

Le pouvoir politique a changé de main en France voilà bientôt un an et on peut constater pour le déplorer avec cette opération que la politique africaine de la France, demeure toujours la même.

Elle demeure inchangée et il ne nous le cache pas. Le Général De Gaulle l’a dit : « la France n’a pas d’amis mais des intérêts ». Peut-être c’est nous qui nous faisons des illusions, François Hollande l’a d’ailleurs répété récemment en parlant dossier Centrafricain quand François Bozizé l’appelait à l’aide. Il lui a fait savoir que la France défendait ses intérêts et ses ressortissants.

Nous l’apprenons peut-être à nos dépens, parce qu’on se disait aussi que les temps ont changé et puisqu’ils sont confrontés aux mêmes difficultés que nous, liées au même environnement économique international, avec les questions d’aide, de chômage de pauvreté etc. Mais à la lumière de ce qui se passe, il y a une grille de lecture qui s’applique à l’Afrique, on est considéré comme des pays en faillite, pas de d’états, pas d’ armées, ils peuvent faire la pluie et le beau temps et ne tolèrent pas de voix discordantes.

Ils ne tolèrent pas de voix discordantes, pourtant ils se clament chantre de la liberté de la d’expression. Peut-on interpréter cette interdiction de territoire comme une entrave à la liberté d’expression, puisque vous avez un point de vue discordant ?

 

Oui ! Pourtant moi je n’ ai pas changé, tout ceux qui me suivent depuis savent que j’ai pas changé de discours ceux sont les mêmes idées que je véhicule. Je ne m’attaque à personne, je condamne tout simplement un système économique mondial cynique et la guerre fait parti de ce système.

Aujourd’hui la militarisation pour le contrôle des ressources de l’Afrique fait parti de l’agenda. C’est ce que j’ai dit et c’est ce qu’ eux mêmes ils reconnaissent ! Alors moi malienne, pourquoi je n’ai pas le droit de poser ce regard sur les réalités de mon pays en guerre !

Comment envisagez-vous l’avenir du Mali et de la sous-région suite à cette intervention militaire française appuyée par des troupes africaines ?

Je pense que les troupes africaines sont mises à contribution, et comme je l’ai déjà dit dans mon manifeste ce n’est pas notre guerre, nous sommes entrés dans une phase de la globalisation qui implique la diplomatie économico-offensive et la militarisarisation.

Mais seulement, Al Qaida est une réalité et en même temps une aubaine, elle permet aux dirigeants Africains qui ont mal géré de dire maintenant que la priorité c’est la lutte contre le terrorisme et aux puissance étrangères de dire faisons cause commune luttons d’abord contre le terrorisme.

Et moi je dis que le véritable terrorisme c’est la misère, c’est les injustices, parce que je sais qu ‘une bonne partie des combattants des djihadistes sont avant tout, des jeunes désespérés sans boulot, ils n’ont pas de visas et se font recruter à la fois par les narcotrafiquants et les djihadistes. C’est cette réalité qu’il nous faut regarder maintenant de près.

Quelles leçons devrons nous tirer de la situation au Mali et de ce qui vous arrive à vous ?

Je souhaite que les Maliens et les Africains s’ouvrent grandement les yeux et les oreilles et se disent qu’en réalité, il n’y a pas un cas malien. Ce qui se passe aujourd’hui au Mali est l’illustration d’une nouvelle étape de la politique de mainmise sur les ressources du continent, notamment les ressources énergétiques, sans lesquelles la sortie de crise, la croissance et la compétitivité ne sont pas envisageables par l’Occident.

Au lieu de jouer cartes sur table et changer les règles du jeu on préfère, nous écrire un autre histoire, nous humilier, nous culpabiliser. Avec tout ce qui se passe je considère que le Mali est humilié, il y a donc aucune raison d’en ajouter en gardant le silence et c’est ce que tout le monde fait, et les occidentaux le savent pertinemment.

Raison pour laquelle, je me réjouis aujourd’hui de ce soutien international parce qu’il y a énormément de gens qui ne comprennent pas, quelque soit la différence de lecture qu’un tel traitement me soit réservé. C’est donc une nouvelle phase de la décolonisation de l ‘Afrique. Il nous appartient maintenant à nous mêmes de voir ou sont les véritables défis.

http://www.michelcollon.info/Aminata-Traore-la-militarisation.html

 

19.4.2013

Aminata Traoré et Oumar Mariko, deux leaders maliens interdits de séjour en Europe

Filed under: Contributions - apports — kel @ 09:46

La domination impérialo-coloniale pèse toujours et encore dans les rapports Nord/Sud et plus encore dans le monde de la Francophonie.

Qu’est-ce qu’une démocratie universelle qui se complaît dans des pratiques de mille droits, mille poids et mille mesures dans le droit à l’expression ? Deux leaders africains interdits d’expression en Europe. La France entraverait donc souverainement la liberté de circulation pour qui osent exprimer un point de vue non aligné sur sa position officielle. Deux personnalités maliennes d’envergure africaine, voire au-delà, invitées, à une conférence organisée à Berlin, par la Fondation Rosa Luxemburg, le Journal Allemand de Gauche PROKLA et l’Association  »AfricAvenir. Cette rencontre devait traiter de la thèmatique : « Le Mali à la croisée des chemins: Après l’intervention militaire et avant les élections« Il s’agit d’une part d’Aminata Traoré l’une des très rares femmes africaines politiques francophones. Une grande dame africaine connue et reconnue comme leader d’opinion, largement appréciée pour ses idées progressistes etdont la voix porte au Mali et hors du Mali. Il s’agit d’autre part du Secrétaire général du parti politique malien anti-impérialiste  »Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance » (SADI), Monsieur Oumar Mariko.

Ces deux personnalités, invitées officiellement pour participer aux travaux de la Conférence, se sont vues refuser par les services consulaires français de Bamako une demande de visa pour participer aux débats d’information en Europe, sur la situation socio-politique du Mali. Pour Aminata Traoré, il s’agissait de poursuivre, après ses toutes récentes interventions au Forum social mondial (FSM), ses combats pacifiques militants contre l’intervention des forces armées françaises dans son pays et contre les recommandations faites aux pouvoirs maliens d’entreprendre des élections dès juillet, dans un contexte non encore apaisé, d’insécurité et de crise entre les populations du Nord et du Sud du pays. De son côté, le Dr. Oumar Mariko devait intervenir au Parlement Européen à Bruxelles sur la crise au Mali.

Il semblerait que les raisons avancées par les services du consulat de France à Bamako auraient été fondées par les prises de position des deux leaders maliens inscrits sur une « liste informelle de personnes interdites de voyage en France pour leur soutien présumé au Capitaine Sanogo », le tombeur de Amani Toumani Touré.

De leur côté, les autorités allemandes et la Fondation Rosa-Luxemburg auraient conseillé dans l’urgence à Aminata Traoré et à Oumar Mariko de passer par le Consulat d’Allemagne à Bamako qui a accordé un sauf conduit, en lieu et place du visa demandé, pour un déplacement encadré pour Aminata Traoré. Il a refusé tout document à Oumar Mariko, le considérant comme « présentant un danger pour l’ordre public , la sécurité nationale , la santé publique ou pour les relations internationales avec un ou plusieurs Etats membres [de l’UE] et ne peut convaincre de sa disponibilité à quitter l’espace européen avant l’expiration de son visa« . Monsieur Oumar Mariko n’aurait pas été surpris de ce refus, lui qui aurait été dernièrement débarqué d’un vol en partance pour les USA, lors d’une escale à Paris et renvoyé sur Bamako, par la police française.

Les médias français, pas plus que les mouvements associatifs altermondialistes ou pro-décolonisation réelle du Continent africain, ne semblent pas spécialement émus par les de telles pratiques néo-coloniales coutumières qu’on nous promettait révolues, des pratiques qui s’inscrivent en droite ligne dans la vision .d’une françafrique éternell, soutenue par beaucoup de pays de l’Union européenne, spécialement ceux relevant de l’espace Schengen. 

Pour plus d’information consulter :

http://cnrmun.afrikblog.com/archives/2013/04/16/26941629.html#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=cnrmunhttp://cnrmun.afrikblog.com/archives/2013/04/16/26941629.html#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=cnrmun

Djilali BENAMRANE

Source Médiapart :


http://blogs.mediapart.fr/blog/djilali-benamrane/170413/aminata-traore-et-oumar-mariko-deux-leaders-maliens-interdits-de-sejour-en-europe

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